ŒUVRES DE M. ANTOINE D’ESPEISSES, Avocat et Jurisconsulte de Montpellier ; Où toutes les plus importantes matières du Droict Romain sont Méthodiquement expliquées, & accomodées au Droict François : Confirmées par les Arrets des Cours souveraines,& enrichies des plus utiles Doctrines des Autheurs anciens & modernes, Dernière éd., nouvellement revue & corrigée
Description : 3 vol. in-folio, plein veau blond moucheté XIXème, tit. & tom. dorés sur pc. grenats, dos lisses ornés de roulettes et frises dorées, tr. mouchetées, impression en deux colonnes, (coiffes et coins lég. frottées avec qq. rares épidermures, qq. mouillures claires sans atteintes au texte, rousseurs), [10 ff.]-771 / [3 ff.]-710 / [4 ff.]-476 p.-[136 ff.].
(Dupin n° 1001). Les œuvres complètes de Despeisses contiennent un traité du droit des obligations, un traité des successions testamentaires, un traité de la pratique civile, de la pratique criminelle et des droits seigneuriaux et un traité des tailles et autres impositions. D. mort en 1658 est un des grands oubliés de l’histoire du droit des obligations. En effet, son traité sur cette matière comprend 470 p., sur 2 colonnes en format in-folio, et est ainsi notablement plus étendu que toutes les autres œuvres du XVIIe voire du XVIIIe siècle sur la même question. Sans doute, par rapport aux textes de Domat ou de Pothier, il consacre des développements moins importants à la théorie générale des contrats, mais la lecture du texte révèle que sur chaque type de contrat, cette analyse existe. Au total il s’agit là d’une somme tout à fait essentielle pour le droit des obligations. Par ailleurs, sa pratique criminelle, fait preuve d’une grande modération, ce qui est peu commun pour un texte de la première partie du XVIIe siècle.
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(Dupin n° 1001). Les œuvres complètes de Despeisses contiennent un traité du droit des obligations, un traité des successions testamentaires, un traité de la pratique civile, de la pratique criminelle et des droits seigneuriaux et un traité des tailles et autres impositions. D. mort en 1658 est un des grands oubliés de l’histoire du droit des obligations. En effet, son traité sur cette matière comprend 470 p., sur 2 colonnes en format in-folio, et est ainsi notablement plus étendu que toutes les autres œuvres du XVIIe voire du XVIIIe siècle sur la même question. Sans doute, par rapport aux textes de Domat ou de Pothier, il consacre des développements moins importants à la théorie générale des contrats, mais la lecture du texte révèle que sur chaque type de contrat, cette analyse existe. Au total il s’agit là d’une somme tout à fait essentielle pour le droit des obligations. Par ailleurs, sa pratique criminelle, fait preuve d’une grande modération, ce qui est peu commun pour un texte de la première partie du XVIIe siècle.