Jacques Poumarède (in Science politique et droit public dans les facultés européennes sous la dir. de J. Krynen) souligne que Dadine d’Auteserre fut pratiquement le seul professeur de droit toulousain du XVIIème siècle à qui on doit le relèvement du niveau général de la Faculté et la notoriété des enseignements des collèges toulousains. On trouve dans le présent texte les méthodes de l’humanisme juridique d’un Alciat ou d’un Cujas, notamment par la grande place donnée à l’exégèse philologique et grammaticale des textes romains ainsi qu’aux explications historiques. Mais il faut voir dans ce traité plutôt un grand cours de droit civil qu’une étude de droit romain. Son approche est d’ailleurs assez hostile au pouvoir et intéressera, déjà à l’époque, les pays voisins qui traduiront ces travaux jusque tard au XVIIIème siècle.