FERRIÈRE (Claude de)
LA SCIENCE PARFAITE DES NOTAIRES, ou LE MOYEN DE FAIRE UN PARFAIT NOTAIRE, Contenant les Ordonnances, Arrêts & Règlements rendus touchant la fonction des Notaires Royaux & Apostoliques. Avec les Stiles, Formules & Instructions pour dresser toute sortes d’Actes, suivant l’usage des Provinces de Droit Écrit, & de celles du Païs Coutumier, tant en matière Civile que Beneficiale. Nouvelle éd. revue & augmentée de plusieurs Édits, Reglements, Instructions & Actes : & mise en meilleur ordre que les précédentes.
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1699
Editeur : Charles Osmont
Description : in-4, pl. veau fauve moucheté, tit. doré sur dos à cinq nerfs, caissons ornés de doubles filets dorés encadrants et de fleurons et arabesques dorés, tr. mouchetées, lettrines ornées, vignettes et bandeaux, Ex-Libris manuscrit, (coiffes arrachées, des épidermures au dos et sur les plats, coupes et coins frottés, galeries de vers sans incidence sur la lecture, des piqûres et mouillures à l’int.), (5 f.)-654 p.
Dupin, réf. 1674. Il n’est pas étonnant de constater que cet ouvrage connut de très nombreuses éditions successives sur une période de plus d’un siècle. La première édition, écrite sous la main du père, sera publiée en 1682 pour être ensuite reprise par son fils et enfin mise à jour dans la seconde moitié du XVIIIème siècle par F. B. Devisme. Il faudra ensuite attendre A.-J. Massé pour que soit édité un ouvrage entièrement nouveau consacré lui aussi à la science des notaires. Et si Dupin considère Le parfait notaire de Massé comme le “meilleur ouvrage sur le notariat” après la Révolution, il faut absolument regarder combien cet auteur a repris, parfois des paragraphes complets, son prédécesseur, Ferrière, plus particulièrement sur le contrat de mariage (G. Oberto). C’est d’ailleurs dans cette matière qu’on retrouve le plus clairement exposé, l’ensemble des théories de l’Ancien Régime que sous-tend le fils Ferrière. Il s’agit très certainement de l’ouvrage le plus complet, le plus détaillé mais également le mieux présenté du fait notamment d’un plan clair et de tables nombreuses et pratiques. Ce traité fut également largement répandu ce qui contribua à en faire le texte de référence pour tous les acteurs de cette profession. Rare.
Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit Droit notarial
Dupin, réf. 1674. Il n’est pas étonnant de constater que cet ouvrage connut de très nombreuses éditions successives sur une période de plus d’un siècle. La première édition, écrite sous la main du père, sera publiée en 1682 pour être ensuite reprise par son fils et enfin mise à jour dans la seconde moitié du XVIIIème siècle par F. B. Devisme. Il faudra ensuite attendre A.-J. Massé pour que soit édité un ouvrage entièrement nouveau consacré lui aussi à la science des notaires. Et si Dupin considère Le parfait notaire de Massé comme le “meilleur ouvrage sur le notariat” après la Révolution, il faut absolument regarder combien cet auteur a repris, parfois des paragraphes complets, son prédécesseur, Ferrière, plus particulièrement sur le contrat de mariage (G. Oberto). C’est d’ailleurs dans cette matière qu’on retrouve le plus clairement exposé, l’ensemble des théories de l’Ancien Régime que sous-tend le fils Ferrière. Il s’agit très certainement de l’ouvrage le plus complet, le plus détaillé mais également le mieux présenté du fait notamment d’un plan clair et de tables nombreuses et pratiques. Ce traité fut également largement répandu ce qui contribua à en faire le texte de référence pour tous les acteurs de cette profession. Rare.
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1699
- Date d’édition
- 1699-01-01
- Editeur
- Charles Osmont
- Description
- in-4, pl. veau fauve moucheté, tit. doré sur dos à cinq nerfs, caissons ornés de doubles filets dorés encadrants et de fleurons et arabesques dorés, tr. mouchetées, lettrines ornées, vignettes et bandeaux, Ex-Libris manuscrit, (coiffes arrachées, des épidermures au dos et sur les plats, coupes et coins frottés, galeries de vers sans incidence sur la lecture, des piqûres et mouillures à l’int.), (5 f.)-654 p.
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