WICQUEFORT (le ministre prisonnier de)
MÉMOIRES TOUCHANT LES AMBASSADEURS ET LES MINISTRES PUBLICS
Lieu d’édition : Cologne
Année d’édition : 1677
Editeur : Pierre du Marteau
Description : in-16, rel. pl. basane d’époque, tit. doré sur dos à cinq nerfs richement orné de fleurons, frises et filets encadrants dorés, tr. mouchetées de rouge, roulette dorée sur les coupes, (coins émoussés et coiffe inf. accidentée, trois pages partielt déchirées avec mq. de texte, qq. légères mouillures à l’int.), int. frais, 677 p.
« Si Wicquefort a écrit sur les ambassadeurs, s’il s’est penché sur les immunités diplomatiques et sur les risques du métier de négociateur, c’est aussi pour défendre sa cause. Une expérience personnelle se trouve ainsi à l’origine d’un ouvrage imposant et important. Wicquefort lui-même est, à deux reprises, inquiété : en 1659, en France, puis en 1675 en Hollande. Dans l’Ambassadeur et ses fonctions, il fait allusion à ces affaires : se demandant “si on pouvait obliger le ministre public à répondre pour crime par-devant le juge du lieu de sa résidence”, il note : “Elle [la Cour de justice de La Haye] s’en est bien expliquée depuis au procès du résident de Lunebourg ; contre le sentiment uniforme de tous ceux qui ont écrit du droit public...” – ce résident de Lunebourg, c’est Wicquefort lui-même, inquiété par la justice hollandaise. En même temps, l’ouvrage de Wicquefort montre que la tâche de l’ambassadeur s’analyse avec plus en plus de détail et de précision, ce qui signifie l’élaboration de normes détaillées, issues justement de l’expérience, dont Wicquefort fait la synthèse. » (Lucien Bély, L’art de la Paix en Europe, p. 313 et s.).
Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit Mémoires
« Si Wicquefort a écrit sur les ambassadeurs, s’il s’est penché sur les immunités diplomatiques et sur les risques du métier de négociateur, c’est aussi pour défendre sa cause. Une expérience personnelle se trouve ainsi à l’origine d’un ouvrage imposant et important. Wicquefort lui-même est, à deux reprises, inquiété : en 1659, en France, puis en 1675 en Hollande. Dans l’Ambassadeur et ses fonctions, il fait allusion à ces affaires : se demandant “si on pouvait obliger le ministre public à répondre pour crime par-devant le juge du lieu de sa résidence”, il note : “Elle [la Cour de justice de La Haye] s’en est bien expliquée depuis au procès du résident de Lunebourg ; contre le sentiment uniforme de tous ceux qui ont écrit du droit public...” – ce résident de Lunebourg, c’est Wicquefort lui-même, inquiété par la justice hollandaise. En même temps, l’ouvrage de Wicquefort montre que la tâche de l’ambassadeur s’analyse avec plus en plus de détail et de précision, ce qui signifie l’élaboration de normes détaillées, issues justement de l’expérience, dont Wicquefort fait la synthèse. » (Lucien Bély, L’art de la Paix en Europe, p. 313 et s.).
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Cologne
- Année d’édition
- 1677
- Date d’édition
- 1677-01-01
- Editeur
- Pierre du Marteau
- Description
- in-16, rel. pl. basane d’époque, tit. doré sur dos à cinq nerfs richement orné de fleurons, frises et filets encadrants dorés, tr. mouchetées de rouge, roulette dorée sur les coupes, (coins émoussés et coiffe inf. accidentée, trois pages partielt déchirées avec mq. de texte, qq. légères mouillures à l’int.), int. frais, 677 p.
Pas de commentaires client pour le moment.