BOUTARIC (François de)
LES INSTITUTES DE L’EMPEREUR JUSTINIEN, CONFÉRÉES AVEC LE DROIT FRANÇOIS
Lieu d’édition : Toulouse
Année d’édition : 1757
Editeur : Gaspard Henault et Jean-François Forest
Description : in-4, plein veau moucheté d’époque, dos à 5 nerfs richement orné de frises, filets, dentelles et motifs champêtres et floraux dorés, tit. doré sur pc. de maroquin bordeaux encadrée d’un filet et d’une dentelle doré, plats encadrés d’un triple filet doré, double filet doré sur les coupes, contre-plats ornés d’une frise dorée, tr. jaspées rouges, bandeaux, vignettes, lettrines et culs-de-lampe, Ex-libris en timbre sec « Pierre Marmoiton avocat », (mors partiel fendus avec un mq. de cuir sur le plat sup., coiffe sup. manquante, rel. légt usée avec qq. épidermures, coins émoussés, auréoles sur le haut des pages, qq. annotations à l’encre en marge), XVI-655 p.
(Dupin n° 993). Les recueils d’Institutes publiés notamment au XVII et XVIIIe siècle sont une tentative de codification du droit coutumier français en utilisant le plan fourni par le droit Justinien. Les plus importants auteurs du XVIIIe siècle s’y essayèrent. Boutaric, qui rédigea par ailleurs de nombreux commentaires des ordonnances de Louis XIV apporte à ce mouvement une contribution importante. Cet ouvrage demeure cité par la doctrine contemporaine comme l’une des rares tentatives de systématisation du droit des obligations avant Pothier (Gazzaniga, p. 210). Par rapport aux autres recueils d’institutes il revêt deux spécificités. D’abord il est issu d’un cours professé par l’auteur à la faculté de droit de Toulouse entre 1728 et 1731 et n’a été édité qu’après sa mort. Ensuite il comprend une préface fondamentale sur les motifs qu’il y a à classer le droit français dans l’ordre du droit romain qui débute par les mots suivants : « J’ai toujours cru que le droit françois était par rapport au droit civil des Romains ce qu’était le droit civil des Romains par rapport au droit naturel…nous pouvons regarder le droit civil des Romains comme le droit commun du Royaume et que les changements faits par les ordonnances de nos Rois, par nos coutumes et par nos usages est ce qui compose le droit français, notre droit propre et particulier. Me serais-je trompé dans mon idée ? C’est ce que nous allons examiner et ce qui fera le sujet de cette préface ».
Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit
(Dupin n° 993). Les recueils d’Institutes publiés notamment au XVII et XVIIIe siècle sont une tentative de codification du droit coutumier français en utilisant le plan fourni par le droit Justinien. Les plus importants auteurs du XVIIIe siècle s’y essayèrent. Boutaric, qui rédigea par ailleurs de nombreux commentaires des ordonnances de Louis XIV apporte à ce mouvement une contribution importante. Cet ouvrage demeure cité par la doctrine contemporaine comme l’une des rares tentatives de systématisation du droit des obligations avant Pothier (Gazzaniga, p. 210). Par rapport aux autres recueils d’institutes il revêt deux spécificités. D’abord il est issu d’un cours professé par l’auteur à la faculté de droit de Toulouse entre 1728 et 1731 et n’a été édité qu’après sa mort. Ensuite il comprend une préface fondamentale sur les motifs qu’il y a à classer le droit français dans l’ordre du droit romain qui débute par les mots suivants : « J’ai toujours cru que le droit françois était par rapport au droit civil des Romains ce qu’était le droit civil des Romains par rapport au droit naturel…nous pouvons regarder le droit civil des Romains comme le droit commun du Royaume et que les changements faits par les ordonnances de nos Rois, par nos coutumes et par nos usages est ce qui compose le droit français, notre droit propre et particulier. Me serais-je trompé dans mon idée ? C’est ce que nous allons examiner et ce qui fera le sujet de cette préface ».
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Toulouse
- Année d’édition
- 1757
- Date d’édition
- 1757-01-01
- Editeur
- Gaspard Henault et Jean-François Forest
- Description
- in-4, plein veau moucheté d’époque, dos à 5 nerfs richement orné de frises, filets, dentelles et motifs champêtres et floraux dorés, tit. doré sur pc. de maroquin bordeaux encadrée d’un filet et d’une dentelle doré, plats encadrés d’un triple filet doré, double filet doré sur les coupes, contre-plats ornés d’une frise dorée, tr. jaspées rouges, bandeaux, vignettes, lettrines et culs-de-lampe, Ex-libris en timbre sec « Pierre Marmoiton avocat », (mors partiel fendus avec un mq. de cuir sur le plat sup., coiffe sup. manquante, rel. légt usée avec qq. épidermures, coins émoussés, auréoles sur le haut des pages, qq. annotations à l’encre en marge), XVI-655 p.
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