FERRIÈRE (Claude de)

LA SCIENCE PARFAITE DES NOTAIRES, ou Le moyen de faire UN PARFAIT NOTAIRE, contenant les Ordonnances, Arrêts & Règlemens rendus touchant la fonction des Notaires Royaux et Apostoliques. Avec les Stiles, Formules & Instructions pour dresser toutes sortes d’Actes, suivant l’usage des Provinces de Droit écrit & de celles du Païs Coûtumier, tant en matière Civile que Beneficiale. Nouvelle Édition, revûë & augmentée de plusieurs Édits, Règlemens, Instructions & Actes : & mise en meilleur ordre que les précédentes.

Lieu d’édition : Lyon

Année d’édition : 1701

Editeur : Anisson & Posuel

Description : in-4, pl. veau fauve moucheté, tit. doré sur dos à 5 nerfs richement décoré de dentelles et fleurons dorés, tr. mouchetée rouge, roulette dorée sur les coupes, tr. mouchetées, lettrines, vignettes et bandeaux, Ex-Libris manuscrit datant de juin 1714, (plats et nerfs frottés avec qq. épidermures, mors fendillés, coiffes accidentées, coupe inf. frottée, des mouillures et qq. rousseurs à l’int., papier parfois fragile), int. assez frais, [10]-688 p.

Dupin, réf. 1674. Il n’est pas étonnant de constater que cet ouvrage connut de très nombreuses éditions successives sur une période de plus d’un siècle. La première édition, écrite sous la main du père, sera publiée en 1682 pour être ensuite reprise par son fils et enfin mise à jour dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par F. B. Devisme. Il faudra ensuite attendre A.-J. Massé pour que soit édité un ouvrage entièrement nouveau consacré lui aussi à la science des notaires. Et si Dupin considère Le parfait notaire de Massé comme le “meilleur ouvrage sur le notariat” après la Révolution, il faut absolument regarder combien cet auteur a repris, parfois des paragraphes complets, son prédécesseur, Ferrière, plus particulièrement sur le contrat de mariage (G. Oberto). C’est d’ailleurs dans cette matière qu’on retrouve le plus clairement exposé, l’ensemble des théories de l’Ancien Régime que sous-tend le fils Ferrière. Il s’agit très certainement de l’ouvrage le plus complet, le plus détaillé mais également le mieux présenté du fait notamment d’un plan clair et de tables nombreuses et pratiques. Ce traité fut également largement répandu ce qui contribua à en faire le texte de référence pour tous les acteurs de cette profession. Rare.
450 €
(Réf. 52894)
TTC

Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit Droit notarial

Dupin, réf. 1674. Il n’est pas étonnant de constater que cet ouvrage connut de très nombreuses éditions successives sur une période de plus d’un siècle. La première édition, écrite sous la main du père, sera publiée en 1682 pour être ensuite reprise par son fils et enfin mise à jour dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par F. B. Devisme. Il faudra ensuite attendre A.-J. Massé pour que soit édité un ouvrage entièrement nouveau consacré lui aussi à la science des notaires. Et si Dupin considère Le parfait notaire de Massé comme le “meilleur ouvrage sur le notariat” après la Révolution, il faut absolument regarder combien cet auteur a repris, parfois des paragraphes complets, son prédécesseur, Ferrière, plus particulièrement sur le contrat de mariage (G. Oberto). C’est d’ailleurs dans cette matière qu’on retrouve le plus clairement exposé, l’ensemble des théories de l’Ancien Régime que sous-tend le fils Ferrière. Il s’agit très certainement de l’ouvrage le plus complet, le plus détaillé mais également le mieux présenté du fait notamment d’un plan clair et de tables nombreuses et pratiques. Ce traité fut également largement répandu ce qui contribua à en faire le texte de référence pour tous les acteurs de cette profession. Rare.
52894

Fiche technique

Lieu d’édition
Lyon
Année d’édition
1701
Date d’édition
1701-01-01
Editeur
Anisson & Posuel
Description
in-4, pl. veau fauve moucheté, tit. doré sur dos à 5 nerfs richement décoré de dentelles et fleurons dorés, tr. mouchetée rouge, roulette dorée sur les coupes, tr. mouchetées, lettrines, vignettes et bandeaux, Ex-Libris manuscrit datant de juin 1714, (plats et nerfs frottés avec qq. épidermures, mors fendillés, coiffes accidentées, coupe inf. frottée, des mouillures et qq. rousseurs à l’int., papier parfois fragile), int. assez frais, [10]-688 p.

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