GRÉGOIRE (Henri dit l’Abbé)
DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE DE L’AN 1814, 4ème éd. corrigée et augmentée
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1814
Editeur : A. Égron
Description : in-8, br., couv. d’attente, (jauni), XXVI-38 p.
Édition partiellement originale de cette brochure publiée au mois d’avril 1814 (1ère et 2ème éd. 34 p., 3ème éd. VIII-40 p., 4ème éd. XXVI-38 p.) qui comprend une "première et dernière réponse aux libellistes" se présentant comme écrite par l’éditeur mais le ton, et les passages d’ouvrages inédits de l’abbé Grégoire laissent apparaître qu’elle est de toute évidence rédigée par l’auteur même du texte. Il s’agit d’un document important qui traduit la volonté de l’ancien sénateur napoléonien de contester l’établissement de la Charte octroyée. On y retrouve les accents du Grégoire révolutionnaire luttant contre l’esclavage (v. les passages sur ce qu’il faut penser du "maître légitime" que retrouve la France avec son roi). L’avant-propos est un plaidoyer pro domo visant à montrer son attitude équilibrée aussi bien pendant la Révolution (il était demeuré évêque, avait voté contre la mort du roi…) à l’encontre de royalistes et notamment de Bergasse qu’il accuse d’enthousiasmes successifs et contradictoires "de harangues adulatrices dans le genre de celles qu’on adressait au gouvernement qui vient de finir et qui a peut-être les mêmes hommes pour auteurs". Ce texte marque la retraite de Grégoire qui ne retrouvera plus de fonction officielle, perdra son siège à l’Institut de France en 1816 et se retirera jusqu’à son décès en 1831. Notre édition est peu courante et recherchée.
Mots clés : Droit constitutionnel
Édition partiellement originale de cette brochure publiée au mois d’avril 1814 (1ère et 2ème éd. 34 p., 3ème éd. VIII-40 p., 4ème éd. XXVI-38 p.) qui comprend une "première et dernière réponse aux libellistes" se présentant comme écrite par l’éditeur mais le ton, et les passages d’ouvrages inédits de l’abbé Grégoire laissent apparaître qu’elle est de toute évidence rédigée par l’auteur même du texte. Il s’agit d’un document important qui traduit la volonté de l’ancien sénateur napoléonien de contester l’établissement de la Charte octroyée. On y retrouve les accents du Grégoire révolutionnaire luttant contre l’esclavage (v. les passages sur ce qu’il faut penser du "maître légitime" que retrouve la France avec son roi). L’avant-propos est un plaidoyer pro domo visant à montrer son attitude équilibrée aussi bien pendant la Révolution (il était demeuré évêque, avait voté contre la mort du roi…) à l’encontre de royalistes et notamment de Bergasse qu’il accuse d’enthousiasmes successifs et contradictoires "de harangues adulatrices dans le genre de celles qu’on adressait au gouvernement qui vient de finir et qui a peut-être les mêmes hommes pour auteurs". Ce texte marque la retraite de Grégoire qui ne retrouvera plus de fonction officielle, perdra son siège à l’Institut de France en 1816 et se retirera jusqu’à son décès en 1831. Notre édition est peu courante et recherchée.
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1814
- Date d’édition
- 1814-01-01
- Editeur
- A. Égron
- Description
- in-8, br., couv. d’attente, (jauni), XXVI-38 p.
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