DUPIN (André Marie Jean Jacques)
CHOIX DES PLAIDOYERS ET MÉMOIRES DE M. DUPIN AÎNÉ
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1823
Editeur : B. Warée
Description : in-8, cart. Bradel, (rel. usagée, piqûres), Ex-Libris de Jean Brack (1908), XVI-636 p.
Ce recueil des plaidoiries de Dupin, dans sa période d’avocat libéral avant qu’il ne devienne un des enfants chéris de la Monarchie de Juillet fait revivre bon nombre des grandes affaires qui émaillèrent ces années (procès du maréchal Ney, procès des trois Anglais ayant fait échapper La Valette, procès fait aux chansons de Béranger, procès du maréchal Brune). Nous soulignerons pour notre part un passage de son plaidoyer pour Bavoux, professeur de la faculté de droit évincé en 1819 parce que l’on prétendait que pendant son cours de droit pénal il avait critiqué le pouvoir royal :"On m’accorde qu’un professeur peut critiquer les lois ; seulement on prétend que cette critique doit être extrêmement modérée, et qu’elle n’admet ni la rigueur de l’expression ni la chaleur du sentiment". Dupin s’emploie à démontrer qu’au contraire la doctrine doit être libre parce que c’est de la discussion que naît le progrès des lois. Voilà un utile fondement donné au principe constitutionnel désormais reconnu.
Ce recueil des plaidoiries de Dupin, dans sa période d’avocat libéral avant qu’il ne devienne un des enfants chéris de la Monarchie de Juillet fait revivre bon nombre des grandes affaires qui émaillèrent ces années (procès du maréchal Ney, procès des trois Anglais ayant fait échapper La Valette, procès fait aux chansons de Béranger, procès du maréchal Brune). Nous soulignerons pour notre part un passage de son plaidoyer pour Bavoux, professeur de la faculté de droit évincé en 1819 parce que l’on prétendait que pendant son cours de droit pénal il avait critiqué le pouvoir royal :"On m’accorde qu’un professeur peut critiquer les lois ; seulement on prétend que cette critique doit être extrêmement modérée, et qu’elle n’admet ni la rigueur de l’expression ni la chaleur du sentiment". Dupin s’emploie à démontrer qu’au contraire la doctrine doit être libre parce que c’est de la discussion que naît le progrès des lois. Voilà un utile fondement donné au principe constitutionnel désormais reconnu.
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1823
- Date d’édition
- 1823-01-01
- Editeur
- B. Warée
- Description
- in-8, cart. Bradel, (rel. usagée, piqûres), Ex-Libris de Jean Brack (1908), XVI-636 p.
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