Dans la littérature sur les justices de paix celui-ci détonne quelque peu dans la mesure où il ne s’agit pas d’un énième traité général sur la matière mais d’une réflexion sur le comportement du magistrat dans sa fonction, aussi bien en tant que Président du bureau de conciliation, qu’en tant que chargé d’affaires civiles, d’affaires criminelles voire encore de certaines compétences à caractère politique. À notre sens c’est une source originale et importante pour l’étude non seulement des justices de paix mais même de l’histoire de la justice au XIXème siècle tant elle montre les rapports unissants, le pouvoir les plaideurs et les magistrats sous une forme très libre qui ne se retrouve que très rarement à l’époque.