PARDESSUS (Jean-Marie)
COURS DE DROIT COMMERCIAL, 5ème éd., t. I et III [uniquement]
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1841
Editeur : Nève
Description : 2 vol. in-8, demi-chagrin vert, tit. & tom. dorés soulignés par filet doré, sur dos à 4 nerfs soulignés par fers à froid, caissons ornés d’encadrés dorés, coiffes soulignées par filets et pointillés dorés, tr. lég. mouchetée, (coins lég. frottés, rares et très lég. rousseurs, qq. soulignures marginales dans le t. I), bon état, XX-541 / XII-637 p.
(Dupin n° 1502). La doctrine contemporaine développe à l’égard de Pardessus une attitude assez ambivalente. D’un côté elle constate que P. a été l’auteur de l’œuvre majeure de la doctrine commercialiste de la première moitié du XIXème siècle. Mais d’un autre côté elle lui reproche d’avoir transposé au droit commercial les méthodes de l’École de l’exégèse et d’avoir ainsi contribué à rigidifier une matière pour laquelle la souplesse et l’adaptation aux faits sont au contraire essentielles (J. Hilaire I.H.D.C., n° 65). Cette critique paraît quelque peu injuste : P. a en effet étendu son domaine d’étude au-delà des seules bornes du code du commerce et a tenté d’embrasser, le premier, l’ensemble de la matière. En réalité, les reproches qui peuvent lui être faits tiennent à la médiocrité de la doctrine de l’ancien droit (à l’exception de la famille Savary) qui n’a pas posé les bases du droit moderne comme par ex. Pothier et Domat avaient pu le faire en droit civil.
40 €
TTC
Mots clés : Ouvrages isolés Droit commercial - Sociétés - Droit des Affaires
(Dupin n° 1502). La doctrine contemporaine développe à l’égard de Pardessus une attitude assez ambivalente. D’un côté elle constate que P. a été l’auteur de l’œuvre majeure de la doctrine commercialiste de la première moitié du XIXème siècle. Mais d’un autre côté elle lui reproche d’avoir transposé au droit commercial les méthodes de l’École de l’exégèse et d’avoir ainsi contribué à rigidifier une matière pour laquelle la souplesse et l’adaptation aux faits sont au contraire essentielles (J. Hilaire I.H.D.C., n° 65). Cette critique paraît quelque peu injuste : P. a en effet étendu son domaine d’étude au-delà des seules bornes du code du commerce et a tenté d’embrasser, le premier, l’ensemble de la matière. En réalité, les reproches qui peuvent lui être faits tiennent à la médiocrité de la doctrine de l’ancien droit (à l’exception de la famille Savary) qui n’a pas posé les bases du droit moderne comme par ex. Pothier et Domat avaient pu le faire en droit civil.
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Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1841
- Date d’édition
- 1841-01-01
- Editeur
- Nève
- Description
- 2 vol. in-8, demi-chagrin vert, tit. & tom. dorés soulignés par filet doré, sur dos à 4 nerfs soulignés par fers à froid, caissons ornés d’encadrés dorés, coiffes soulignées par filets et pointillés dorés, tr. lég. mouchetée, (coins lég. frottés, rares et très lég. rousseurs, qq. soulignures marginales dans le t. I), bon état, XX-541 / XII-637 p.
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