Ouvrage introuvable dans toutes les bibliothèques françaises. L’auteur publie ici un ouvrage, fruit d’une forte expérience et résultat de son implication dans la réforme globale de l’assistance aux pauvres au Royaume-Uni, venant modifier des lois « sur les indigents » dont la première a été promulguée sous Elisabeth Ire plus de deux siècles auparavant. Les fameuses workhouses, auxquelles Charles Dickens consacre les premiers chapitres de Oliver Twist et qui ont pu soulever notamment les critiques de Friedrich Engels, deviennent un lieu d’enfermement d’une frange de la population, moyennant vente de leur force de travail. Estimant qu’une réforme du traitement de l’indigence au Royaume Uni s’avère essentielle, l’auteur est animé dès les années 20 par la volonté de mettre un terme à l’assistance à domicile des indigents et aux subsides versés par les paroisses, et de se reposer sur ce mécanisme de workhouses ou « maison du travail » conditionnant alors l’accès à l’assistance. Après avoir été désigné overseer of the poor à Southwell en 1821, ses choix et inflexions du système en place seront repris dans les travaux publiés en 1834 en vue de la réforme de l’assistance. Après avoir consacré une part conséquente de sa carrière à ce domaine, il consacre sa retraite à la rédaction notamment du présent ouvrage pour mettre à profit l’ensemble de son expérience passée. Le présent livre couvre ainsi le traitement de la pauvreté au Royaume-Uni de l’époque des lois du Roi Athelstan (924) et Canute (1017), avant même le règne de Richard II, jusqu’en 1854 en plein cœur de l’époque victorienne.