PARDESSUS (Jean-Marie)

COURS DE DROIT COMMERCIAL, 5e éd.

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1841-1842

Editeur : Nève

Description : 6 vol. in-8, demi-veau vert, tit. & tom. et fleurons dorés sur dos lisses, tr. jaspées, (dos frottés, coiffe de tête lég. accidentée et épidermure de 2 cm au mors sup. du t. V, qq. piqûres et mouillures), [Cet ouvrage provient de la bibliothèque des Avoués près la cour d’appel de Paris, il peut être frappé aux armes de la Chambre des Avoués et revêtir des marques de bibliothèque].

(Dupin n° 1502). La doctrine contemporaine développe à l’égard de Pardessus une attitude assez ambivalente. D’un côté elle constate que P. a été l’auteur de l’œuvre majeure de la doctrine commercialiste de la première moitié du XIXe siècle. Mais d’un autre côté elle lui reproche d’avoir transposé au droit commercial les méthodes de l’École de l’exégèse et d’avoir ainsi contribué à rigidifier une matière pour laquelle la souplesse et l’adaptation aux faits sont au contraire essentielles (J. Hilaire I.H.D.C., n° 65). Cette critique paraît quelque peu injuste : P. a en effet étendu son domaine d’étude au-delà des seules bornes du code du commerce et a tenté d’embrasser, le premier, l’ensemble de la matière. En réalité, les reproches qui peuvent lui être faits tiennent à la médiocrité de la doctrine de l’ancien droit (à l’exception de la famille Savary) qui n’a pas posé les bases du droit moderne comme par ex. Pothier et Domat avaient pu le faire en droit civil.
700 €
(Réf. 34457)
TTC

Mots clés : Droit commercial - Sociétés - Droit des Affaires

(Dupin n° 1502). La doctrine contemporaine développe à l’égard de Pardessus une attitude assez ambivalente. D’un côté elle constate que P. a été l’auteur de l’œuvre majeure de la doctrine commercialiste de la première moitié du XIXe siècle. Mais d’un autre côté elle lui reproche d’avoir transposé au droit commercial les méthodes de l’École de l’exégèse et d’avoir ainsi contribué à rigidifier une matière pour laquelle la souplesse et l’adaptation aux faits sont au contraire essentielles (J. Hilaire I.H.D.C., n° 65). Cette critique paraît quelque peu injuste : P. a en effet étendu son domaine d’étude au-delà des seules bornes du code du commerce et a tenté d’embrasser, le premier, l’ensemble de la matière. En réalité, les reproches qui peuvent lui être faits tiennent à la médiocrité de la doctrine de l’ancien droit (à l’exception de la famille Savary) qui n’a pas posé les bases du droit moderne comme par ex. Pothier et Domat avaient pu le faire en droit civil.
34457

Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1841-1842
Date d’édition
1841-01-01
Editeur
Nève
Description
6 vol. in-8, demi-veau vert, tit. & tom. et fleurons dorés sur dos lisses, tr. jaspées, (dos frottés, coiffe de tête lég. accidentée et épidermure de 2 cm au mors sup. du t. V, qq. piqûres et mouillures), [Cet ouvrage provient de la bibliothèque des Avoués près la cour d’appel de Paris, il peut être frappé aux armes de la Chambre des Avoués et revêtir des marques de bibliothèque].

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