FLEURIGEON
CODE ADMINISTRATIF (t. I, 1re et 2e partie - t. II, 1re partie : A. à G.) ou Recueil par ordre alphabétique de matières, de toutes les Lois nouvelles et anciennes, relatives aux fonctions administratives et de police, des Préfets, Sous-Préfets, Maires, et Adjoints, Commissaires de police, et aux attributions des Conseils de Préfecture, de Département, d’Arrondissement communal et de Municipalité jusqu’au 1er janvier 1806. Avec les instructions et décisions des Autorités supérieures, et la solution des principales difficultés, ou des doutes, relatifs à l’exécution des Lois et des Actes du Gouvernement ; [mq. 2e partie du t. II]CODE ADMINISTRATIF DE LA POLICE (t. III, 1re et 2e partie : A. à Z.)
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1806
Editeur : Garnery / Fantin
Description : 5 t. en 3 vol. in-8, pl. veau fauve, tit. et tom. dorés sur pc. maroquin ocre et grenat encadrées de frises et filets dorés, dos lisse orné de fleurons et frises dorées, (rel. frottée par endroits avec qq. épidermures, coins émoussés, coiffes des t. I et III accidentées, mors sup. du t. III fendu, papier jauni et qq. piqûres et rousseurs à l’int.), intérieur très frais, 820 / 624 / 918 p.
Le début du régime consulaire puis impérial a connu une floraison de codes : Code civil (1804), Code pénal (1810), Code de Commerce (1807)… Le droit administratif pouvait-il rester à l’écart de ce mouvement qui manifestait la capacité de Napoléon de remettre en ordre le droit ? Sans doute pas. Pourtant, en matière administrative, si les bases de l’administration moderne furent posées à cette époque (Conseil d’État en l’an VIII, Préfet en en l’an IX…), la préoccupation essentielle ne fut pas la codification. Au point d’ailleurs que dès cette époque les auteurs se plaignirent de la difficulté de rendre cohérentes les règles administratives. Ce fut la raison du succès de l’œuvre de Fleurigeon, codification « privée », en ce sens qu’elle n’est pas normative, mais officieuse, car sa qualité de chef de bureau au ministère de l’intérieur (l’équivalent d’un directeur d’administration aujourd’hui) en faisait un texte au moins encouragé par le pouvoir. Ce n’est pas un hasard si un autre fondateur du droit administratif, également très proche du pouvoir impérial, Portiez de l’Oise en fit l’éloge dans son Cours de législation administrative.Il est à noter que cette volonté de codifier le droit administratif se révéla une chimère, longtemps poursuivie et jamais atteinte : les Institutes de Gerando (1830), les Études admiratives de Vivien (1845) poursuivirent sans succès cette aspiration codificatrice au XIXème siècle. Le renouveau de la codification administrative au cours de ces dernières années, notamment sous l’influence de Guy Braibant, montre que cette aspiration est toujours présente.Une première édition du Fleurigeon parut en 1799.
Mots clés : Droit administratif Ouvrages isolés
Le début du régime consulaire puis impérial a connu une floraison de codes : Code civil (1804), Code pénal (1810), Code de Commerce (1807)… Le droit administratif pouvait-il rester à l’écart de ce mouvement qui manifestait la capacité de Napoléon de remettre en ordre le droit ? Sans doute pas. Pourtant, en matière administrative, si les bases de l’administration moderne furent posées à cette époque (Conseil d’État en l’an VIII, Préfet en en l’an IX…), la préoccupation essentielle ne fut pas la codification. Au point d’ailleurs que dès cette époque les auteurs se plaignirent de la difficulté de rendre cohérentes les règles administratives. Ce fut la raison du succès de l’œuvre de Fleurigeon, codification « privée », en ce sens qu’elle n’est pas normative, mais officieuse, car sa qualité de chef de bureau au ministère de l’intérieur (l’équivalent d’un directeur d’administration aujourd’hui) en faisait un texte au moins encouragé par le pouvoir. Ce n’est pas un hasard si un autre fondateur du droit administratif, également très proche du pouvoir impérial, Portiez de l’Oise en fit l’éloge dans son Cours de législation administrative.Il est à noter que cette volonté de codifier le droit administratif se révéla une chimère, longtemps poursuivie et jamais atteinte : les Institutes de Gerando (1830), les Études admiratives de Vivien (1845) poursuivirent sans succès cette aspiration codificatrice au XIXème siècle. Le renouveau de la codification administrative au cours de ces dernières années, notamment sous l’influence de Guy Braibant, montre que cette aspiration est toujours présente.Une première édition du Fleurigeon parut en 1799.
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1806
- Date d’édition
- 1806-01-01
- Editeur
- Garnery / Fantin
- Description
- 5 t. en 3 vol. in-8, pl. veau fauve, tit. et tom. dorés sur pc. maroquin ocre et grenat encadrées de frises et filets dorés, dos lisse orné de fleurons et frises dorées, (rel. frottée par endroits avec qq. épidermures, coins émoussés, coiffes des t. I et III accidentées, mors sup. du t. III fendu, papier jauni et qq. piqûres et rousseurs à l’int.), intérieur très frais, 820 / 624 / 918 p.
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