On n’imaginait pas que la matière des donations puisse donner lieu à un ouvrage de cette ampleur. Toutefois Dramard (n° 1708) souligne que "l’ouvrage de G. a été longtemps le meilleur sur cette partie du Code". Il comprend également un traité de l’adoption et un traité de la tutelle officieuse accompagnés d’un discours historique sur le droit de l’adoption. Quoique ne faisant pas partie de l’école de la Thémis Grenier fut un des auteurs les plus appréciés par cette revue (v. par ex. les articles d’Athanase Jourdan, T. V, P. 37), il s’inscrit d’ailleurs clairement dans une optique historiciste comme en témoigne son chapitre introductif "discours historique sur l’ancienne législation relative aux donations, testaments et à toutes autres dispositions à titre gratuit" qui est une réflexion générale sur le statut des contrats peu courante dans les textes de la première exégèse. Il est à noter que le dos de l’ouvrage a été relié avec des actes notariés sur parchemin du XVIIIème siècle.