[Code - Prusse]

ALLGEMEINES LANDRECHT FÜR DIE PREUSSISCHEN STAATEN, Unveränderter Abdruck der Ausgabe von 1821 (4 vol.) ;REGISTER ZUM ALLGEMEINEN LANDRECHT FÜR DIE PREUSSISCHEN STAATEN (1 vol.) ;NACHTRAG ZUM ALLGEMEINEN LANDRECHT FÜR DIE PREUSSISCHEN STAATEN (2 vol.)

Lieu d’édition : Berlin

Année d’édition : 1825 / 1863

Editeur : G. C. Nauck

Description : 7 vol. in-8, t. I à V : demi-veau fauve, tit. & tom. dorés sur dos lisse orné de frises et fleurons dorés, tr. rouges, rel. au chiffre « G. Eberty », texte en allemand, (ouvrages fragiles, coupes et plats frottés, coins émoussés, mors fendillés, nb. soulignures et annotations au crayon et à l’encre, t. I et III : dos très fragiles, partielt détachés) ; t. VI et VII : demi-chagrin vert empire, tit. doré sur dos à quatre faux nerfs orné de filets à froid et de frises et filets dorés, (rel. usée avec épidermures, coupes frottées, coins émoussés, rares rousseurs sur certaines pages), XXXVI-429 / 640 / 692 / 708 / 384 / 688 p.

« À la charnière du XVIIIe et du XIXe siècles trois grands codes ont paru, trois « étoiles » dit-on parfois, le code général pour les États prussiens de 1794, c’est-à-dire l’« Allgemeines Landrecht für die königlich preussischen Staaten » dont l’abréviation utilisée est ALR, le code Napoléon de 1804 et le code général de droit civil autrichien de 1811. C’est donc à l’Allemagne ou plutôt au Saint-Empire romain germanique de l’époque des Lumières qu’il faut laisser le mérite d’avoir révolutionné son système juridique et essayé pour la première fois un mode juridique correspondant à la modernité : la codification. […] L’ALR ne s’est pas aligné sur ce classicisme [la structure des Institutes de Justinien en trois parties, les personnes, les biens et les obligations] et lui a préféré un ordonnancement d’un genre nouveau inspiré de Pufendorf et selon lequel les institutions juridiques s’inscrivaient dans une reproduction structurée de la réalité sociale différenciée. La première partie de l’ALR présent[e] les institutions juridiques du droit des biens concernant l’individu. Quant à la deuxième partie plus composite, titrée « Les associations », elle décri[t] successivement les relations juridiques familiales, les relations dans les communautés, dans les corporations, dans les états (c’est-à-dire la paysannerie, la bourgeoisie et la noblesse), et enfin les relations juridiques impliquant l’État dans ses relations avec les citoyens concernant par exemple l’Église, le service de l’État, les écoles, la fiscalité. […] Cet esprit de système qui s’est essayé dans la structuration minutieuse de ce code et sur la base d’une ampleur encyclopédique [comprend] près de 20 000 paragraphes et des matières variées, le droit civil, le droit pénal, la procédure pénale et le droit public […]. » [V. Lasserre-Kiesow, « La codification en Allemagne au XVIIIe siècle. Réflexions sur la codification d’hier et d’aujourd’hui », Arch. phil. droit, 1997, n° 42, p. 215]

Mots clés : Droit étranger Droit allemand Codification Prusse

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« À la charnière du XVIIIe et du XIXe siècles trois grands codes ont paru, trois « étoiles » dit-on parfois, le code général pour les États prussiens de 1794, c’est-à-dire l’« Allgemeines Landrecht für die königlich preussischen Staaten » dont l’abréviation utilisée est ALR, le code Napoléon de 1804 et le code général de droit civil autrichien de 1811. C’est donc à l’Allemagne ou plutôt au Saint-Empire romain germanique de l’époque des Lumières qu’il faut laisser le mérite d’avoir révolutionné son système juridique et essayé pour la première fois un mode juridique correspondant à la modernité : la codification. […] L’ALR ne s’est pas aligné sur ce classicisme [la structure des Institutes de Justinien en trois parties, les personnes, les biens et les obligations] et lui a préféré un ordonnancement d’un genre nouveau inspiré de Pufendorf et selon lequel les institutions juridiques s’inscrivaient dans une reproduction structurée de la réalité sociale différenciée. La première partie de l’ALR présent[e] les institutions juridiques du droit des biens concernant l’individu. Quant à la deuxième partie plus composite, titrée « Les associations », elle décri[t] successivement les relations juridiques familiales, les relations dans les communautés, dans les corporations, dans les états (c’est-à-dire la paysannerie, la bourgeoisie et la noblesse), et enfin les relations juridiques impliquant l’État dans ses relations avec les citoyens concernant par exemple l’Église, le service de l’État, les écoles, la fiscalité. […] Cet esprit de système qui s’est essayé dans la structuration minutieuse de ce code et sur la base d’une ampleur encyclopédique [comprend] près de 20 000 paragraphes et des matières variées, le droit civil, le droit pénal, la procédure pénale et le droit public […]. » [V. Lasserre-Kiesow, « La codification en Allemagne au XVIIIe siècle. Réflexions sur la codification d’hier et d’aujourd’hui », Arch. phil. droit, 1997, n° 42, p. 215]

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Fiche technique

Lieu d’édition
Berlin
Année d’édition
1825 / 1863
Date d’édition
1825-01-01
Editeur
G. C. Nauck
Description
7 vol. in-8, t. I à V : demi-veau fauve, tit. & tom. dorés sur dos lisse orné de frises et fleurons dorés, tr. rouges, rel. au chiffre « G. Eberty », texte en allemand, (ouvrages fragiles, coupes et plats frottés, coins émoussés, mors fendillés, nb. soulignures et annotations au crayon et à l’encre, t. I et III : dos très fragiles, partielt détachés) ; t. VI et VII : demi-chagrin vert empire, tit. doré sur dos à quatre faux nerfs orné de filets à froid et de frises et filets dorés, (rel. usée avec épidermures, coupes frottées, coins émoussés, rares rousseurs sur certaines pages), XXXVI-429 / 640 / 692 / 708 / 384 / 688 p.

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