Ouvrage dans lequel Lucchini émet les plus grandes réserves et des critiques très prononcées sur cette nouvelle école positiviste d’anthropologie criminelle, lui opposant la certitude du libre arbitre comme fondement de la justice criminelle. Selon Lacointa, [dans son introduction] en vrai jusnaturaliste classique, c’est bien l’acte qui doit être jugé, et non l’homme, non la personne. C’est une pensée profondément et théologiquement chrétienne qui s’oppose tant aux modernes qu’aux positivistes. Le magistrat de la Cour de cassation et professeur qu’il fut s’inquiétait de l’émergence de telles théories qui reniaient, d’après lui, la liberté morale et conséquemment la capacité d’expiation et de repentir ; “ l’extermination serait le dernier mot de la science nouvelle”.