Juriste peu connue, J. D. Tarrible débuta comme avocat au barreau d’Auch lorsque la Révolution éclate, en 1790, il devient commissaire du roi puis un des administrateurs du département du Gers. Il y mènera une carrière judiciaire où il endosse les métier d’accusateur public, puis de président du tribunal criminel du Gers et devient en 1800 (an VIII) juge au tribunal d’appel du Lot-et-Garonne. Appelé au Tribunat le 27 mars 1802, il fera partie de la section de la législation. Jurisconsulte de renom, il prend une part active à la confection des codes du premier empire. Il collabore au répertoire de jurisprudence de Merlin, ainsi qu’aux annales du notariat, recueil paru de 1803 à 1807, en neuf volumes, dont les trois derniers sont uniquement de lui. En 1807, à la dissolution du Tribunat, il devient conseiller à la Cour des comptes. Et c’est à cette période qu’il écrivit ce dense traité peu cité car quasi-introuvable (manque à la BNF et à Cujas).