BRAUD (Philippe)

LA NOTION DE LIBERTÉ PUBLIQUE EN DROIT FRANÇAIS, Préface de Georges Dupuis, Bibl. de droit public, t. LXXVI

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1968

Editeur : L.G.D.J.

Description : in-8, demi-basane à coins, tit. doré sur dos à cinq nerfs, tr. sup. dorée, couv. cons., ENVOI DE L’AUTEUR AU PROFESSEUR WALINE, (dos insolé), bon état, [ce livre provient de la bibliothèque personnelle de Marcel et Jean Waline], VI-476 p.

« Voici un ouvrage fort remarquable qui fera date dans les disciplines du droit public. Ainsi que le note le professeur Dupuis dans sa brillante préface, la liberté est partout... Mais il aura fallu attendre l’ouvrage de M. Braud pour que l’on ait une synthèse exhaustive de la notion juridique de liberté publique. Après une introduction où est exposée la problématique du sujet et rappelée l’évolution de la notion de liberté publique, l’ouvrage se divise en deux parties dans lesquelles l’auteur traite successivement de “l’essence” et de “l’existence” des libertés publiques. Les libertés publiques sont définies essentiellement comme des “obligations étatiques” et des “droits des particuliers”. La seconde partie est consacrée à la création et à l’organisation des libertés publiques. Elle apparaîtra probablement plus classique que la première encore qu’elle ne donne jamais l’impression de “déjà vu” : on ne saurait mésestimer, même sur ces points, l’apport capital de M. Braud. Ce sont certainement les développements de la première partie, sur l’essence des libertés publiques, qui retiendront le plus l’attention du spécialiste. Ce sont ceux aussi qui risquent de susciter le plus de réserves. Est-il bien exact de définir les libertés publiques comme étant uniquement des obligations étatiques (et des obligations négatives) et corrélativement, comme des droits des particuliers ? Ne sont-elles pas aussi des obligations des particuliers ? Ne trouve-t-on pas dans l’opposition droits-obligations des particuliers la source de certaines obligations (positives) de l’État et un élément de détermination du contenu même des libertés publiques ? Ce sont là de simples questions car il faut convenir que M. Braud fait preuve d’une force de persuasion dans son analyse et d’un esprit de synthèse qui désarment la critique. Ajoutons à cela la clarté, la simplicité du style (et ce n’est pas à notre avis le moindre des mérites de l’auteur, pour un sujet qui se prêtait à une obscure logomachie), une habileté consommée dans le maniement des concepts les plus abstraits : ce sont là autant de qualités qui aideront le lecteur à repenser les problèmes des libertés publiques. » (J. Lamarque, RIDC n° 3/1970, p. 576).

Mots clés : Droit constitutionnel Droit administratif Libertés fondamentales

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« Voici un ouvrage fort remarquable qui fera date dans les disciplines du droit public. Ainsi que le note le professeur Dupuis dans sa brillante préface, la liberté est partout... Mais il aura fallu attendre l’ouvrage de M. Braud pour que l’on ait une synthèse exhaustive de la notion juridique de liberté publique. Après une introduction où est exposée la problématique du sujet et rappelée l’évolution de la notion de liberté publique, l’ouvrage se divise en deux parties dans lesquelles l’auteur traite successivement de “l’essence” et de “l’existence” des libertés publiques. Les libertés publiques sont définies essentiellement comme des “obligations étatiques” et des “droits des particuliers”. La seconde partie est consacrée à la création et à l’organisation des libertés publiques. Elle apparaîtra probablement plus classique que la première encore qu’elle ne donne jamais l’impression de “déjà vu” : on ne saurait mésestimer, même sur ces points, l’apport capital de M. Braud. Ce sont certainement les développements de la première partie, sur l’essence des libertés publiques, qui retiendront le plus l’attention du spécialiste. Ce sont ceux aussi qui risquent de susciter le plus de réserves. Est-il bien exact de définir les libertés publiques comme étant uniquement des obligations étatiques (et des obligations négatives) et corrélativement, comme des droits des particuliers ? Ne sont-elles pas aussi des obligations des particuliers ? Ne trouve-t-on pas dans l’opposition droits-obligations des particuliers la source de certaines obligations (positives) de l’État et un élément de détermination du contenu même des libertés publiques ? Ce sont là de simples questions car il faut convenir que M. Braud fait preuve d’une force de persuasion dans son analyse et d’un esprit de synthèse qui désarment la critique. Ajoutons à cela la clarté, la simplicité du style (et ce n’est pas à notre avis le moindre des mérites de l’auteur, pour un sujet qui se prêtait à une obscure logomachie), une habileté consommée dans le maniement des concepts les plus abstraits : ce sont là autant de qualités qui aideront le lecteur à repenser les problèmes des libertés publiques. » (J. Lamarque, RIDC n° 3/1970, p. 576).

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1968
Date d’édition
1968-01-01
Editeur
L.G.D.J.
Description
in-8, demi-basane à coins, tit. doré sur dos à cinq nerfs, tr. sup. dorée, couv. cons., ENVOI DE L’AUTEUR AU PROFESSEUR WALINE, (dos insolé), bon état, [ce livre provient de la bibliothèque personnelle de Marcel et Jean Waline], VI-476 p.

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