AZAR (Antoine)

GENÈSE DE LA CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958, Solution gaulliste à la crise du pouvoir, Préface de Philippe Ardant, Bibl. de droit public, t. XXXVI

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1961

Editeur : L.G.D.J.

Description : in-8, demi-basane à coins, tit. doré sur dos à cinq nerfs, tr. sup. dorée, couv. cons., ENVOI DE L’AUTEUR AU PROFESSEUR WALINE, (dos insolé), bon état, [ce livre provient de la bibliothèque personnelle de Marcel et Jean Waline], XI-284 p.

« Un grand nombre d’études ont été consacrées au problème de notre pays depuis la Libération, mais tous ces travaux ont été faits dans une atmosphère surchauffée par les passions politiques qui dominent notre époque. Chaque auteur décrit, compare et interprète les événements suivant ses propres conceptions politiques afin d’atteindre le grand public. Or là où la passion s’en mêle, l’impartialité fait défaut. L’ouvrage de M. Azar échappe constitutionel à un tel reproche. L’auteur n’est pas français. Loin des passions et des querelles idéologiques il a pu suivre de loin, à travers la presse et les livres, la naissance et la chute de la IVe République et dégager les causes qui ont incité le pays à se donner la Constitution de 1958. M. Azar est un observateur dont la tâche consiste à décrire les faits, confronter les doctrines et analyser les réactions humaines devant les problèmes concernant les fondements de l’État et du pouvoir qui doivent faire face à des difficultés énormes pour redonner à la France sa place de grande puissance. Sa formation juridique et une documentation solide permettent à l’auteur de démêler les rapports, les projets et les textes de la Constitution de 1946, en suivant les péripéties de la IVe République et en les situant dans le contexte de la vie quotidienne qui seule confirme ou rejette les constructions théoriques. Pour l’auteur une constitution est l’aboutissement d’un rapport de forces politiques et sociales tel qu’il s’établit à un moment donné dans une société organisée. La Constitution de 1958 n’est pas un événement isolé en soi, mais résulte des facteurs politiques et sociaux qui l’ont précédée. Les décrire et les analyser, tel est l’objectif que l’auteur s’est donné. Il choisit la méthode historique, car “la logique de l’histoire est plus convaincante que la logique humaine”. Si la Constitution actuelle consacre les thèses gaullistes sur l’aménagement du pouvoir pour assurer la continuité de l’État il faut bien reconnaître que les hommes politiques de la IVe République en sont responsables. Ainsi l’auteur se voit obligé de faire l’histoire de la IVe République pour mieux nous faire comprendre la naissance de la Ve République. » (T. Petroff, RIDC n° 3/1962, p. 626 et s.).
140 €
(Réf. 53941)
TTC

Mots clés : Droit constitutionnel Vème République

« Un grand nombre d’études ont été consacrées au problème de notre pays depuis la Libération, mais tous ces travaux ont été faits dans une atmosphère surchauffée par les passions politiques qui dominent notre époque. Chaque auteur décrit, compare et interprète les événements suivant ses propres conceptions politiques afin d’atteindre le grand public. Or là où la passion s’en mêle, l’impartialité fait défaut. L’ouvrage de M. Azar échappe constitutionel à un tel reproche. L’auteur n’est pas français. Loin des passions et des querelles idéologiques il a pu suivre de loin, à travers la presse et les livres, la naissance et la chute de la IVe République et dégager les causes qui ont incité le pays à se donner la Constitution de 1958. M. Azar est un observateur dont la tâche consiste à décrire les faits, confronter les doctrines et analyser les réactions humaines devant les problèmes concernant les fondements de l’État et du pouvoir qui doivent faire face à des difficultés énormes pour redonner à la France sa place de grande puissance. Sa formation juridique et une documentation solide permettent à l’auteur de démêler les rapports, les projets et les textes de la Constitution de 1946, en suivant les péripéties de la IVe République et en les situant dans le contexte de la vie quotidienne qui seule confirme ou rejette les constructions théoriques. Pour l’auteur une constitution est l’aboutissement d’un rapport de forces politiques et sociales tel qu’il s’établit à un moment donné dans une société organisée. La Constitution de 1958 n’est pas un événement isolé en soi, mais résulte des facteurs politiques et sociaux qui l’ont précédée. Les décrire et les analyser, tel est l’objectif que l’auteur s’est donné. Il choisit la méthode historique, car “la logique de l’histoire est plus convaincante que la logique humaine”. Si la Constitution actuelle consacre les thèses gaullistes sur l’aménagement du pouvoir pour assurer la continuité de l’État il faut bien reconnaître que les hommes politiques de la IVe République en sont responsables. Ainsi l’auteur se voit obligé de faire l’histoire de la IVe République pour mieux nous faire comprendre la naissance de la Ve République. » (T. Petroff, RIDC n° 3/1962, p. 626 et s.).
53941

Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1961
Date d’édition
1961-01-01
Editeur
L.G.D.J.
Description
in-8, demi-basane à coins, tit. doré sur dos à cinq nerfs, tr. sup. dorée, couv. cons., ENVOI DE L’AUTEUR AU PROFESSEUR WALINE, (dos insolé), bon état, [ce livre provient de la bibliothèque personnelle de Marcel et Jean Waline], XI-284 p.

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