« Le sujet, a priori, retient l’attention du lecteur, car cette étude, ainsi que le souligne justement la préface de M. le Doyen Marty, comble une lacune de la doctrine française de droit privé, laquelle s’est peu préoccupée de situer par rapport au contrat les catégories de l’union ou de l’acte collectif. Il faut savoir gré à l’auteur d’avoir porté son effort sur un champ peu exploré de la doctrine juridique ; il faut, surtout, le louer d’avoir conduit ses recherches avec objectivité et de ne pas avoir forcé ses conclusions : l’auteur avoue bien volontiers (p. 317) que le domaine du contrat demeure à la fois plus vaste et plus riche que celui de l’acte collectif. Il n’empêche qu’à côté du contrat et de l’acte unilatéral, l’acte collectif peut trouver place parmi les actes juridiques et MM. Marty et Raynaud ont adopté cette classification dans leur Traité de droit civil : voilà qui démontre la force convaincante de la thèse soutenue par M. Roujou de Boubée. » (Roger Nerson, RIDC, n° 1/1963, p. 234 et s.).