DEKKERS (René)

LA LÉSION ÉNORME, Introduction à l’histoire des sources du droit

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1937

Editeur : Sirey

Description : in-8, demi-vélin ivoire, tit. doré sur pc. de maroquin brune avec filets dorés encadrants, dos orné de dentelle dorée, rel. au chiffre « J. G. G. », couv. cons., (dos insolé, qq. soulignures au crayon), bon état, 176 p.

R. Dekkers est particulièrement connu pour avoir co-signé (pour la première édition) et achevé la mise à jour (pour la seconde édition) du grand Traité de droit civil de Henri De Page. Cependant, l’ouvrage de l’auteur que nous présentons fut le premier livre édité juste après sa thèse (La fiction juridique, Étude de droit romain et de droit comparé, 1935). Il s’inscrit d’ailleurs dans la même thématique de recherche historique des sources du droit. Bien que Dekkers ait enseigné le droit romain pendant plus de vingt ans et qu’il ait également publié occasionnellement sur le sujet après cette période, il ne s’est réellement imposé comme un romaniste plus ou moins traditionnel dans ses publications académiques qu’au cours des cinq premières années de sa carrière universitaire (1932-1937), à quelques exceptions près. À cette époque, outre sa thèse d’agrégation déjà mentionnée sur La fiction juridique, paraissent sa monographie La lésion énorme, et un article Les actions utiles en droit romain classique. […] Dans La lésion énorme, Dekkers s’est donné pour tâche d’écrire une histoire de la fameuse lex secunda (C. 4, 44, 2), la constitution de l’empereur Dioclétien qui sous-tend que tous les textes sur la laesio que l’on peut trouver depuis les auteurs médiévaux jusqu’aux codifications sont encore en vigueur : “La matière même de la lésion ne nous intéresse pas directement. Celui qui voudrait étudier ce problème au point de vue social, ou économique, ou moral, ou politique, ne trouvera pas grand- chose dans ce travail” (pp. 13-14). Dekkers s’exclame même : “l’histoire des sources n’est-elle pas la forme la plus sûre de l’histoire du droit ?” ; plus loin encore, il dit : “la matière de la lésion n’est au fond qu’un prétexte, une occasion particulièrement favorable... notre but est d’essayer d’apporter une contribution à l’histoire des sources”. (p. 14). » Manque à Cujas.

Mots clés : Droit civil Droit ancien - Histoire du droit

Ce livre n’est plus disponible, mais vous pouvez nous laisser votre mail afin que nous enregistrions votre recherche. Vous serez ainsi prévenu lors de l’acquisition d’un nouvel exemplaire

R. Dekkers est particulièrement connu pour avoir co-signé (pour la première édition) et achevé la mise à jour (pour la seconde édition) du grand Traité de droit civil de Henri De Page. Cependant, l’ouvrage de l’auteur que nous présentons fut le premier livre édité juste après sa thèse (La fiction juridique, Étude de droit romain et de droit comparé, 1935). Il s’inscrit d’ailleurs dans la même thématique de recherche historique des sources du droit. Bien que Dekkers ait enseigné le droit romain pendant plus de vingt ans et qu’il ait également publié occasionnellement sur le sujet après cette période, il ne s’est réellement imposé comme un romaniste plus ou moins traditionnel dans ses publications académiques qu’au cours des cinq premières années de sa carrière universitaire (1932-1937), à quelques exceptions près. À cette époque, outre sa thèse d’agrégation déjà mentionnée sur La fiction juridique, paraissent sa monographie La lésion énorme, et un article Les actions utiles en droit romain classique. […] Dans La lésion énorme, Dekkers s’est donné pour tâche d’écrire une histoire de la fameuse lex secunda (C. 4, 44, 2), la constitution de l’empereur Dioclétien qui sous-tend que tous les textes sur la laesio que l’on peut trouver depuis les auteurs médiévaux jusqu’aux codifications sont encore en vigueur : “La matière même de la lésion ne nous intéresse pas directement. Celui qui voudrait étudier ce problème au point de vue social, ou économique, ou moral, ou politique, ne trouvera pas grand- chose dans ce travail” (pp. 13-14). Dekkers s’exclame même : “l’histoire des sources n’est-elle pas la forme la plus sûre de l’histoire du droit ?” ; plus loin encore, il dit : “la matière de la lésion n’est au fond qu’un prétexte, une occasion particulièrement favorable... notre but est d’essayer d’apporter une contribution à l’histoire des sources”. (p. 14). » Manque à Cujas.

52306

Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1937
Date d’édition
1937-01-01
Editeur
Sirey
Description
in-8, demi-vélin ivoire, tit. doré sur pc. de maroquin brune avec filets dorés encadrants, dos orné de dentelle dorée, rel. au chiffre « J. G. G. », couv. cons., (dos insolé, qq. soulignures au crayon), bon état, 176 p.

Pas de commentaires client pour le moment.

Nouveau compte S'inscrire