« [L’auteur] dans une thèse originale et attachante ne s’est pas seulement consacré à l’aspect sanctionnateur du droit pénal à l’occasion de la formation des contrats. Il a également insisté sur l’influence « dissuasive » du droit pénal dont l’existence joue un rôle important dans le choix même des contrats adoptés par les particuliers, dans la rédaction de leurs clauses et vient ainsi limiter très sérieusement le domaine de l’autonomie de la volonté. Le droit pénal par la crainte qu’il inspire aux contractants oriente le contenu même des contrats et a une valeur normative sur le contrat civil. [L’auteur] examine l’influence du droit pénal dans deux directions : sur la protection du consentement des parties tout d’abord et sur la protection de l’intérêt général ensuite. [...] À l’occasion de cas précis qui ne sont pas développés pour eux-mêmes mais plutôt comme des signes de mutations ou d’évolutions, il nous offre un livre de philosophie du droit » [A. Chavanne, RIDC, 1971, n° 23-1, p. 268-269].