LOMBOIS (Jean-Claude)

DE L’INFLUENCE DE LA SANTÉ SUR L’EXISTENCE DES DROITS CIVILS, Préface de Jean Carbonnier, Bibl. de droit privé, t. XLVIII

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1963

Editeur : L.G.D.J.

Description : in-8, demi-veau vert (légt insolé) à coins, auteur et titre dorés sur dos à 5 nerfs, tranches de tête dorées, couvertures conservées, très bon état hormis quelques rares épidermures, mors légèrement marqués et coupes frottées, [cette thèse provient de la bibliothèque personnelle de Henry Solus avec un ENVOI DE L’AUTEUR À HENRY SOLUS], 345 p.

« Il est bien vrai, comme l’écrit l’auteur aux premières lignes de ce livre, que la santé et la maladie tiennent peu de place dans les ouvrages de droit civil et, mis à part les textes spéciaux de la législation moderne, dans nos codes eux-mêmes. Faut-il tellement s’en étonner et n’est-ce pas somme toute, assez normal ? C’est le principal mérite de M. J.-Cl. Lombois, en tout cas, de montrer, tout au long des 337 pages qu’il a consacrées à ce sujet, pourquoi et comment le droit civil ne manifeste, par rapport à l’état de santé ou de maladie des personnes physiques, qu’un “intérêt” compensé par une dose égale d’ “indifférence”, en ce sens que cet intérêt conduit à fournir à la personne malade les moyens de dominer sa maladie mais que, simple fait juridique, cette maladie ne saurait, pour autant, engendrer une incapacité générale, ni justifier l’élaboration d’un “statut du malade”, idéal que, contrairement à cette thèse, certains proposent cependant pour parfaire, en quelque sorte, les structures de “Sécurité sociale” d’une époque où l’homme est de plus en plus menacé dans son corps et son esprit ». L’auteur propose d’ailleurs quelques développements marqués d’une actualité manifeste tels que le refus de soins, l’euthanasie, la « volonté, un instant diminuée ou pour toujours affaiblie quand la maladie est “le prélude de la mort” »… « Le grand attrait de la thèse de M. J.-Cl. Lombois vient de ce qu’en présentant des institutions fondamentales, des règles de droit connues, des solutions juridiques bien établies, mais dans une lumière originale dure, quand ce n’est pas cruelle, il oblige le lecteur à s’interroger sans leurre sur quelques-uns des plus graves problèmes posés aux juristes en un temps où l’avenir de la personne humaine est l’enjeu de tant de luttes contradictoires et incertaines. » ((Louis Kornprobst, RIDC, n° 4/1964, p. 866 et s.)

Mots clés : Droit civil Droit de la famille - Droit de la personne Personne humaine

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« Il est bien vrai, comme l’écrit l’auteur aux premières lignes de ce livre, que la santé et la maladie tiennent peu de place dans les ouvrages de droit civil et, mis à part les textes spéciaux de la législation moderne, dans nos codes eux-mêmes. Faut-il tellement s’en étonner et n’est-ce pas somme toute, assez normal ? C’est le principal mérite de M. J.-Cl. Lombois, en tout cas, de montrer, tout au long des 337 pages qu’il a consacrées à ce sujet, pourquoi et comment le droit civil ne manifeste, par rapport à l’état de santé ou de maladie des personnes physiques, qu’un “intérêt” compensé par une dose égale d’ “indifférence”, en ce sens que cet intérêt conduit à fournir à la personne malade les moyens de dominer sa maladie mais que, simple fait juridique, cette maladie ne saurait, pour autant, engendrer une incapacité générale, ni justifier l’élaboration d’un “statut du malade”, idéal que, contrairement à cette thèse, certains proposent cependant pour parfaire, en quelque sorte, les structures de “Sécurité sociale” d’une époque où l’homme est de plus en plus menacé dans son corps et son esprit ». L’auteur propose d’ailleurs quelques développements marqués d’une actualité manifeste tels que le refus de soins, l’euthanasie, la « volonté, un instant diminuée ou pour toujours affaiblie quand la maladie est “le prélude de la mort” »… « Le grand attrait de la thèse de M. J.-Cl. Lombois vient de ce qu’en présentant des institutions fondamentales, des règles de droit connues, des solutions juridiques bien établies, mais dans une lumière originale dure, quand ce n’est pas cruelle, il oblige le lecteur à s’interroger sans leurre sur quelques-uns des plus graves problèmes posés aux juristes en un temps où l’avenir de la personne humaine est l’enjeu de tant de luttes contradictoires et incertaines. » ((Louis Kornprobst, RIDC, n° 4/1964, p. 866 et s.)

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1963
Date d’édition
1963-01-01
Editeur
L.G.D.J.
Description
in-8, demi-veau vert (légt insolé) à coins, auteur et titre dorés sur dos à 5 nerfs, tranches de tête dorées, couvertures conservées, très bon état hormis quelques rares épidermures, mors légèrement marqués et coupes frottées, [cette thèse provient de la bibliothèque personnelle de Henry Solus avec un ENVOI DE L’AUTEUR À HENRY SOLUS], 345 p.

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