CHARLES-ROUX (François)

FRANCE ET AFRIQUE DU NORD AVANT 1830, Les précurseurs de la conquête, Coll. du centenaire de l’Algérie 1830-1830

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1932

Editeur : Félix Alcan

Description : in-8, br., partielt non coupé, couv. plastique transparente, nb. documents iconographiques, (dos. insolé), bon état, int. frais, 749 p.

« En diplomate habile à suivre le fil des intrigues les plus embrouillées, l’auteur nous fait le récit des événements qui ont parfois rapproché, plus souvent séparé Français et Barbaresques, et des nombreux projets de conquête ou de simple répression qui furent présentés aux divers gouvernements de Paris ou de Versailles. (…) Si on néglige la plaisante idée de faire du futur Henri III un roi d’Alger, vassal du Grand Seigneur, c’est Richelieu qui aurait eu le premier de sérieuses visées politiques sur l’Afrique du Nord ; mais les soucis qu’il avait en Europe ne lui permettaient guère d’y donner suite. Sous Louis XIV, l’insuccès de la descente à Djidjelli, et, par contre, le résultat des vertes leçons infligées aux Algériens par les escadres de Duquesne et d’Estrées, semblèrent donner raison à ceux qui croyaient pouvoir venir à bout des corsaires par de simples opérations maritimes. Cette idée, on le sait, prévalut longtemps et, à la veille de la conquête, elle avait encore ses partisans. Tout cela nous est raconté par M. Charles-Roux avec beaucoup d’humour, avec une pointe de malice qui, parfois, n’épargne pas ses confrères en diplomatie, mais en même temps, avec un sens aigu de l’histoire. Il nous montre que ce grand événement que fut la prise d’Alger – d’où devait sortir la formation d’un empire français africain – n’est pas, comme des esprits simplistes voudraient le faire croire, la conséquence d’un coup d’éventail, mais qu’il résulte de la lente maturation d’une idée au cours des siècles. Étudier la genèse d’un acte, dit-il en substance, à la fin de son volume, c’est faire l’histoire d’une idée. Et il rejoint ce qu’il écrivait aux premières pages : “les grands événements de l’histoire, lorsqu’ils ont des conséquences durables, ont généralement aussi des origines lointaines. Ils s’insèrent dans une évolution historique, commencée longtemps avant et continuée longtemps après”. L’ouvrage est illustré de nombreuses planches reproduisant, pour la plupart, d’anciens dessins, tableaux, gravures, miniatures, en partie inédits ou peu connus. Ce sont des plans, cartes, vues de villes ou d’actions maritimes, portraits, types et scènes de genre, qui forment un vivant commentaire au texte. Les collections de la Chambre de commerce de Marseille, nos bibliothèques et musées, diverses collections privées (parmi lesquelles celle de l’auteur) en ont fourni les éléments. Ils ont été choisis avec autant d’érudition que de goût. » (Guillaume de Jerphanion, Mélanges de l’Université Saint-Joseph, t. 17/1933, p. 236 et s.).

Mots clés : Histoire coloniale

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« En diplomate habile à suivre le fil des intrigues les plus embrouillées, l’auteur nous fait le récit des événements qui ont parfois rapproché, plus souvent séparé Français et Barbaresques, et des nombreux projets de conquête ou de simple répression qui furent présentés aux divers gouvernements de Paris ou de Versailles. (…) Si on néglige la plaisante idée de faire du futur Henri III un roi d’Alger, vassal du Grand Seigneur, c’est Richelieu qui aurait eu le premier de sérieuses visées politiques sur l’Afrique du Nord ; mais les soucis qu’il avait en Europe ne lui permettaient guère d’y donner suite. Sous Louis XIV, l’insuccès de la descente à Djidjelli, et, par contre, le résultat des vertes leçons infligées aux Algériens par les escadres de Duquesne et d’Estrées, semblèrent donner raison à ceux qui croyaient pouvoir venir à bout des corsaires par de simples opérations maritimes. Cette idée, on le sait, prévalut longtemps et, à la veille de la conquête, elle avait encore ses partisans. Tout cela nous est raconté par M. Charles-Roux avec beaucoup d’humour, avec une pointe de malice qui, parfois, n’épargne pas ses confrères en diplomatie, mais en même temps, avec un sens aigu de l’histoire. Il nous montre que ce grand événement que fut la prise d’Alger – d’où devait sortir la formation d’un empire français africain – n’est pas, comme des esprits simplistes voudraient le faire croire, la conséquence d’un coup d’éventail, mais qu’il résulte de la lente maturation d’une idée au cours des siècles. Étudier la genèse d’un acte, dit-il en substance, à la fin de son volume, c’est faire l’histoire d’une idée. Et il rejoint ce qu’il écrivait aux premières pages : “les grands événements de l’histoire, lorsqu’ils ont des conséquences durables, ont généralement aussi des origines lointaines. Ils s’insèrent dans une évolution historique, commencée longtemps avant et continuée longtemps après”. L’ouvrage est illustré de nombreuses planches reproduisant, pour la plupart, d’anciens dessins, tableaux, gravures, miniatures, en partie inédits ou peu connus. Ce sont des plans, cartes, vues de villes ou d’actions maritimes, portraits, types et scènes de genre, qui forment un vivant commentaire au texte. Les collections de la Chambre de commerce de Marseille, nos bibliothèques et musées, diverses collections privées (parmi lesquelles celle de l’auteur) en ont fourni les éléments. Ils ont été choisis avec autant d’érudition que de goût. » (Guillaume de Jerphanion, Mélanges de l’Université Saint-Joseph, t. 17/1933, p. 236 et s.).

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1932
Date d’édition
1932-01-01
Editeur
Félix Alcan
Description
in-8, br., partielt non coupé, couv. plastique transparente, nb. documents iconographiques, (dos. insolé), bon état, int. frais, 749 p.

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