« Mon collègue de la Faculté de droit d’Alger vient de publier sous ce titre un ouvrage pédagogique qui se recommande par de grandes qualités et mérite de rencontrer un grand succès. Sous la forme de lettres familières il expose la matière des obligations en droit romain, matière considérée comme difficile, mais aussi particulièrement apte à former l’esprit juridique. Laissant de côté presque toutes îles controverses et ne s’encombrant que d’un minimum de références, il réussit non seulement à donner une idée précise des institutions créées par les Romains dans ce domaine mais aussi à montrer le travail opéré par la jurisprudence classique ou par le préteur pour les perfectionner — sans pourtant que son admiration pour le droit romain l’empêche de voir et de dire les imperfections du système (maintien du principe anti-consensualiste ; trop grande rigueur de la règle « Res inter alios acta… » ; incapacité de créer un type spécial pour le s.d. dépôt irrégulier ; défaut de spécialisation et de publicité de l’hypothèque, etc.). » (Henry Lévy-Bruhl, RIDC n° 2/1959, p. 492).