VISSCHER (Fernand de)
ÉTUDE DE DROIT ROMAIN
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1931
Editeur : Sirey
Description : in-8, demi-vélin ivoire, tit. doré sur pc. de maroquin noir, rel. au chiffre « J. G. G. », couv. cons., bon état, 508 p.
Cette étude est « une nouvelle preuve de la variété des sujets approfondis par l’auteur : de l’anecdote aux lois les plus générales, des aventures de Séjan et de Macro à la formulation, en passant par des notes épigraphiques, on voit défiler un nombre impressionnant de caractéristiques de la mentalité romaine. Bien entendu Fernand De Visscher s’intéressait surtout à l’empire ; il ne pouvait en être autrement mais il surveille le rapport avec les dispositions républicaines ; ce qu’il dit de certaines subtilités de procédure avant la chose jugée pourrait amener à reconsidérer le résultat des Verrines cicéroniennes. Tacite fait l’objet de la même attention quant au contexte juridique, parfois même avec un souci de conciliation qui était bien dans le caractère du professeur de droit et, hélas, non sans quelques défaillances de latinité, qui nous a toujours paru le défaut de la cuirasse chez F. De Visscher commentateur : ainsi ce curieux futur oportebit, introduit dans la loi de Heba sans justification stylistique ou épigraphique. Simple affaire de formation car l’auteur aura laissé derrière lui de remarquables définitions ; non seulement on l’a vu remettre en place des traductions de latinistes ignorants du droit romain — professio par exemple — mais tel travail est tout occupé de la portée exacte du postliminium in pace. C’est exactement cerné. Je me souviens d’avoir entendu cette communication il y a une dizaine d’années et d’avoir été frappé par la rigueur des sur la triple application du postliminium. (…) entre deux définitions on voit De Visscher aller à la bonne méthode et il faudrait inscrire au fronton de certains auditoires certaines phrases définitives comme (à propos de dominium) : « II est une attitude qui défie toute saine méthode, et c’est celle qui à revêtir un type historique d’appropriation des biens, tel que le dominium romain, d’une permanence et d’une nécessité qui ne revient qu’au concept général » (p. 217). Plus loin, sur auctoritas, même finesse dans le nuancement des termes in situ, cette fois en l’excellente compagnie d’un autre grand juriste, De Martino. Le meilleur de cette étude réside dans l’établissement d’un rapport entre auctoritas et fides, l’idée en avait été introduite par Piganiol, elle permet à De Visscher d’articuler le double mécanisme de Vauctoritas couvrant le passage de la mancipatio à Yusus et d’ouvrir une porte, la bonne, sur le droit comparé. » (Martin van den Bruwaene, L’antiquité classique, n° 2/1967, p. 740-742)?
Mots clés : Droit romain - Droits antiques Droit ancien - Histoire du droit
Cette étude est « une nouvelle preuve de la variété des sujets approfondis par l’auteur : de l’anecdote aux lois les plus générales, des aventures de Séjan et de Macro à la formulation, en passant par des notes épigraphiques, on voit défiler un nombre impressionnant de caractéristiques de la mentalité romaine. Bien entendu Fernand De Visscher s’intéressait surtout à l’empire ; il ne pouvait en être autrement mais il surveille le rapport avec les dispositions républicaines ; ce qu’il dit de certaines subtilités de procédure avant la chose jugée pourrait amener à reconsidérer le résultat des Verrines cicéroniennes. Tacite fait l’objet de la même attention quant au contexte juridique, parfois même avec un souci de conciliation qui était bien dans le caractère du professeur de droit et, hélas, non sans quelques défaillances de latinité, qui nous a toujours paru le défaut de la cuirasse chez F. De Visscher commentateur : ainsi ce curieux futur oportebit, introduit dans la loi de Heba sans justification stylistique ou épigraphique. Simple affaire de formation car l’auteur aura laissé derrière lui de remarquables définitions ; non seulement on l’a vu remettre en place des traductions de latinistes ignorants du droit romain — professio par exemple — mais tel travail est tout occupé de la portée exacte du postliminium in pace. C’est exactement cerné. Je me souviens d’avoir entendu cette communication il y a une dizaine d’années et d’avoir été frappé par la rigueur des sur la triple application du postliminium. (…) entre deux définitions on voit De Visscher aller à la bonne méthode et il faudrait inscrire au fronton de certains auditoires certaines phrases définitives comme (à propos de dominium) : « II est une attitude qui défie toute saine méthode, et c’est celle qui à revêtir un type historique d’appropriation des biens, tel que le dominium romain, d’une permanence et d’une nécessité qui ne revient qu’au concept général » (p. 217). Plus loin, sur auctoritas, même finesse dans le nuancement des termes in situ, cette fois en l’excellente compagnie d’un autre grand juriste, De Martino. Le meilleur de cette étude réside dans l’établissement d’un rapport entre auctoritas et fides, l’idée en avait été introduite par Piganiol, elle permet à De Visscher d’articuler le double mécanisme de Vauctoritas couvrant le passage de la mancipatio à Yusus et d’ouvrir une porte, la bonne, sur le droit comparé. » (Martin van den Bruwaene, L’antiquité classique, n° 2/1967, p. 740-742)?
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1931
- Date d’édition
- 1931-01-01
- Editeur
- Sirey
- Description
- in-8, demi-vélin ivoire, tit. doré sur pc. de maroquin noir, rel. au chiffre « J. G. G. », couv. cons., bon état, 508 p.
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