Thèse dans laquelle l’auteur « donne la mesure de l’étendue de ses connaissances et de la qualité de son esprit ». Dans la première partie l’auteur analyse, « suivant un classement méthodique, le sens du mot “tiers” dans les nombreux textes de notre législation positive qui emploient ce terme ; tache singulièrement ardue, devant un concept qui change de contenu suivant qu’on l’envisage, par exemple, dans l’article 1165 du Code civil ou dans l’article 1321, dans l’article 1328 ou dans l’article 1397, dans l’article 941 au dans l(article 3 de la loi du 23 mars 1855… A chaque pas la matière à traiter s’étend, et se multiplient les problèmes dans l’examen desquels s’affirment la conscience dans la recherche documentaire et la probité intellectuelle de l’auteur… Plus personnel est l’effort de synthèse en profondeur auquel est consacré la seconde partie, qui constitue vraiment un apport digne de retenir l’attention des juristes. Devant l’impossibilité de réduire à l’unité les divers aspects de la notion de tiers, Monsieur Aussel s’est attaché à les ramener à quelques grandes définitions, en montrant que cette irréductibilité correspond aux deux tendances qui affectent l’évolution générale du droit privé moderne. »