IMBERT (Jean)
LE DROIT HOSPITALIER DE LA RÉVOLUTION ET DE L’EMPIRE, Publications de l’Université de la Sarre
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1954
Editeur : Sirey
Description : in-8, br., partiellement coupé, ENVOI DE L’AUTEUR, (dos insolé, couv. fanée), intérieur très frais, 456 p.
Cette étude des institutions hospitalières cher à l’auteur reprend la période non traitée dans sa thèse publiée en 1947. Elle dépasse très largement le cadre de son titre. Le terme "droit", qui figure dans le titre, doit être entendu dans le sens large, comme l’auteur le note : il s’agit de l’ensemble des institutions hospitalières, elles-mêmes replacées dans le cadre des besoins sociaux du royaume. Dans cet important travail, deux éléments retiennent l’attention du canoniste : l’administration des hôpitaux et le personnel religieux. En effet, à partir du XVIème siècle, l’autorité royale publie des édits par lesquels elle confie l’administration des hôpitaux à des laïcs ; elle se heurte à l’Église, qui au concile de Trente revendique la tutelle ancestrale sur ces établissements. Il est intéressant de voir la manière dont le "conflit" a été aplani et de la part des rois et de la part de l’Église. Les difficultés provenaient en partie pour l’Église du fait que le concile de Trente n’a pas été reçu officiellement par la France ; on y remédiera en faisant prendre des dispositions de Trente par des conciles locaux. En fait, on s’adaptera aux circonstances locales ; progressivement ce sont des commissions mixtes composées de laïcs et d’ecclésiastiques qui régiront les maisons charitables jusqu’en 1789. L’évêque gardera en principe la présidence du bureau de direction. Là encore on tiendra compte des revendications justifiées par d’anciennes coutumes contraires, qui confient la présidence à une autre autorité (René Metz, Histoires sous la dir. de P. Chaunu).
Mots clés : Droit administratif
Cette étude des institutions hospitalières cher à l’auteur reprend la période non traitée dans sa thèse publiée en 1947. Elle dépasse très largement le cadre de son titre. Le terme "droit", qui figure dans le titre, doit être entendu dans le sens large, comme l’auteur le note : il s’agit de l’ensemble des institutions hospitalières, elles-mêmes replacées dans le cadre des besoins sociaux du royaume. Dans cet important travail, deux éléments retiennent l’attention du canoniste : l’administration des hôpitaux et le personnel religieux. En effet, à partir du XVIème siècle, l’autorité royale publie des édits par lesquels elle confie l’administration des hôpitaux à des laïcs ; elle se heurte à l’Église, qui au concile de Trente revendique la tutelle ancestrale sur ces établissements. Il est intéressant de voir la manière dont le "conflit" a été aplani et de la part des rois et de la part de l’Église. Les difficultés provenaient en partie pour l’Église du fait que le concile de Trente n’a pas été reçu officiellement par la France ; on y remédiera en faisant prendre des dispositions de Trente par des conciles locaux. En fait, on s’adaptera aux circonstances locales ; progressivement ce sont des commissions mixtes composées de laïcs et d’ecclésiastiques qui régiront les maisons charitables jusqu’en 1789. L’évêque gardera en principe la présidence du bureau de direction. Là encore on tiendra compte des revendications justifiées par d’anciennes coutumes contraires, qui confient la présidence à une autre autorité (René Metz, Histoires sous la dir. de P. Chaunu).
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1954
- Date d’édition
- 1954-01-01
- Editeur
- Sirey
- Description
- in-8, br., partiellement coupé, ENVOI DE L’AUTEUR, (dos insolé, couv. fanée), intérieur très frais, 456 p.
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