[Collectif]

LES NATIONS PARLENT 1968 : Résumé des déclarations politiques sur la situation mondiale prononcées au cours du débat général à la vingt-troisième session de l’Assemblée générale des Nations Unies

Lieu d’édition : New York

Année d’édition : 1968

Editeur : Nations Unies

Description : in-8, br., (couv. insolée), bon état, 147 p.

« De l’entreprise de subversion à la crise de civilisation la crise de mai-juin 1969 a suscité de multiples interprétations - qu’il est possible de classer en huit types principaux. 1) Un complot, une tentative de subversion dont les auteurs seraient tantôt le Parti communiste, tantôt les groupes gauchistes. 2) Une crise de l’Université : l’interprétation par les rigidités de l’enseignement supérieur et par la "marginalité sociale" des étudiants. 3) Un accès de fièvre, une révolte de la jeunesse : l’explication par le psychodrame, le jeu, la fête et d’autre part par l’irruption de la jeunesse, le "meurtre du père". 4) Une révolte spirituelle, une crise de civilisation : l’insurrection de l’esprit, la révolte contre une société ou une civilisation. 5) Un conflit de classes, un mouvement social d’un type nouveau : la lutte des "professionnels" contre les "technocrates". 6) Un conflit social traditionnel : l’explication des grèves par la conjoncture économique et sociale. 7) Une crise politique : les institutions de la Cinquième République et l’absence d'une alternative de gauche. 8) Un enchaînement de circonstances. Après avoir présenté et critiqué ces diverses interprétations, les auteurs concluent qu'il convient de renoncer à toute clef unique d'interprétation et qu’il importe de procéder à de nouvelles recherches, notamment sur les grèves, avant de proposer une interprétation nouvelle de la crise de mai. »
(Ref. 50551)
Tax included

Keywords : Sciences politiques

« De l’entreprise de subversion à la crise de civilisation la crise de mai-juin 1969 a suscité de multiples interprétations - qu’il est possible de classer en huit types principaux. 1) Un complot, une tentative de subversion dont les auteurs seraient tantôt le Parti communiste, tantôt les groupes gauchistes. 2) Une crise de l’Université : l’interprétation par les rigidités de l’enseignement supérieur et par la "marginalité sociale" des étudiants. 3) Un accès de fièvre, une révolte de la jeunesse : l’explication par le psychodrame, le jeu, la fête et d’autre part par l’irruption de la jeunesse, le "meurtre du père". 4) Une révolte spirituelle, une crise de civilisation : l’insurrection de l’esprit, la révolte contre une société ou une civilisation. 5) Un conflit de classes, un mouvement social d’un type nouveau : la lutte des "professionnels" contre les "technocrates". 6) Un conflit social traditionnel : l’explication des grèves par la conjoncture économique et sociale. 7) Une crise politique : les institutions de la Cinquième République et l’absence d'une alternative de gauche. 8) Un enchaînement de circonstances. Après avoir présenté et critiqué ces diverses interprétations, les auteurs concluent qu'il convient de renoncer à toute clef unique d'interprétation et qu’il importe de procéder à de nouvelles recherches, notamment sur les grèves, avant de proposer une interprétation nouvelle de la crise de mai. »
[Collectif]
50551

Data sheet

Lieu d’édition
New York
Année d’édition
1968
Date d’édition
1968-01-01
Editeur
Nations Unies
Description
in-8, br., (couv. insolée), bon état, 147 p.

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