[Collectif]

JUGES, NOTAIRES ET POLICIERS DÉLINQUANTS – XIVe-XXe siècle, sous la dir. de Benoît Garnot, Publ. de l’Univ. de Bourgogne, t. LXXXVI, Série du Centre d’Études Historiques - 7

Lieu d’édition : Dijon

Année d’édition : 1997

Editeur : Éd. Universitaires de Dijon

Description : in-8, br., (qq. traces d’utilisation en couv.), bon état, 205 p.

« Dans les douze contributions réunies par le Centre d’études historiques sur la criminalité et les déviances (Université de Bourgogne), les auteurs ont tenté de mettre en évidence l’originalité des infractions commises par ces personnels et les réactions de la justice et des professionnels du droit face à̀ cette délinquance.[…] Ce haut degré de sérieux professionnel et de moralité ne se concrétisait cependant pas toujours. Dans leurs contributions, Benoît Garnot et Hervé Piant rappellent les accusations d’incompétence ou d’avidité adressées par les hommes du XVIIIe siècle aux magistrats des juridictions inférieures, voire à certains juges des cours souveraines. La justice concédée n’échappait pas, bien au contraire, à ces critiques, notamment au XVIIe siècle…[…] Les trois communications sur les défaillances de la police, depuis la fin du XIXe siècle, rejoignent en plus d’un point celles qui ont été consacrées aux juges ; c’est la même probité individuelle et le même sérieux dans les affaires traitées que l’on exige des magistrats et des policiers, car l’enjeu social de leurs fonctions respectives est le même. Le contexte républicain dans lequel s’inscrivent ces études leur donne cependant une originalité certaine.[…] La situation des notaires se distingue assez nettement de celles qui précèdent, car leur action n’est ni de maintenir l’ordre, ni de sanctionner les délits. Pourtant, des exigences de probité individuelle s’imposent aux membres de cette profession : sous l’Ancien Régime, la fonction civile des notaires, l’importance de leurs actes, transformaient leurs fautes, volontaires ou non, en infractions sanctionnées ou par la justice, ou par leur “communauté” ; à Dijon, notamment, les notaires, organisés en une communauté placée sous l’autorité d’un “syndic”, veillaient jalousement à la préservation de la “noblesse” de leur profession » (Hervé Leuwers, Revue du Nord, n° 332/1999, p. 864).
(Ref. 49528)
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« Dans les douze contributions réunies par le Centre d’études historiques sur la criminalité et les déviances (Université de Bourgogne), les auteurs ont tenté de mettre en évidence l’originalité des infractions commises par ces personnels et les réactions de la justice et des professionnels du droit face à̀ cette délinquance.[…] Ce haut degré de sérieux professionnel et de moralité ne se concrétisait cependant pas toujours. Dans leurs contributions, Benoît Garnot et Hervé Piant rappellent les accusations d’incompétence ou d’avidité adressées par les hommes du XVIIIe siècle aux magistrats des juridictions inférieures, voire à certains juges des cours souveraines. La justice concédée n’échappait pas, bien au contraire, à ces critiques, notamment au XVIIe siècle…[…] Les trois communications sur les défaillances de la police, depuis la fin du XIXe siècle, rejoignent en plus d’un point celles qui ont été consacrées aux juges ; c’est la même probité individuelle et le même sérieux dans les affaires traitées que l’on exige des magistrats et des policiers, car l’enjeu social de leurs fonctions respectives est le même. Le contexte républicain dans lequel s’inscrivent ces études leur donne cependant une originalité certaine.[…] La situation des notaires se distingue assez nettement de celles qui précèdent, car leur action n’est ni de maintenir l’ordre, ni de sanctionner les délits. Pourtant, des exigences de probité individuelle s’imposent aux membres de cette profession : sous l’Ancien Régime, la fonction civile des notaires, l’importance de leurs actes, transformaient leurs fautes, volontaires ou non, en infractions sanctionnées ou par la justice, ou par leur “communauté” ; à Dijon, notamment, les notaires, organisés en une communauté placée sous l’autorité d’un “syndic”, veillaient jalousement à la préservation de la “noblesse” de leur profession » (Hervé Leuwers, Revue du Nord, n° 332/1999, p. 864).
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49528

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Lieu d’édition
Dijon
Année d’édition
1997
Date d’édition
1997-01-01
Editeur
Éd. Universitaires de Dijon
Description
in-8, br., (qq. traces d’utilisation en couv.), bon état, 205 p.

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