POIX DE FRÉMINVILLE (Edmé de la)

DICTIONNAIRE OU TRAITÉ DE LA POLICE GÉNÉRALE DES VILLES, BOURGS, PAROISSES, ET SEIGNEURIES DE LA CAMPAGNE, nouvelle éd., revue & corrigée par lui-même

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1778

Editeur : les Associés au Privilège des Ouvrages de l’Auteur

Description : in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs orné, filet sur les coupes, tr. jaspées, (lég. manques sur le 2ème plat, le coupe et un coin, accroc à la coiffe inf., pc. de tit. manquante, dernier f. détaché, rel. un peu fatiguée), XII-705 p.

(Dupin n° 1163). La notion de “police” est à l’origine, sous l’ancien régime, de l’émergence de la spécificité de règles de droit administratif ainsi qu’en atteste une ordonnance de Colbert en 1669 : “La police consiste à assurer le repos public et celui des particuliers, à procurer l’abondance et à faire vivre chacun suivant sa condition”. La multiplication des textes donna lieu à l’édition de répertoires dont le plus fameux est celui de Delamare publié entre 1705 et 1710. Le caractère incontournable de cet ouvrage prévisite les vocations des ouvrages publiés pendant toute la première moitié du XVIIIème. Ce n’est qu’en 1757 que Duchesne publia de nouveau un code de police, précédent d’un an la première édition du traité ici présenté. Comme le rappelle J.-L. Mestre n° 107, ces traités de la seconde partie du XVIIIème siècle ont une finalité beaucoup plus pratique que celui de Delamare. On y trouve rapportés de nombreux arrêts de parlement dont la rigueur est particulièrement saisissante pour le lecteur du XXème siècle, tel cet artisan condamné à 15 ans de galère pour refaçonnage de vieilles clefs et dont la peine, après appel a minima du procureur du roi, est transformée en mort par strangulation après requalification du délit de” fabrication de fausses clefs”... Au-delà de ces curiosités ce texte constitue une référence abondamment cité encore aujourd’hui.

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(Dupin n° 1163). La notion de “police” est à l’origine, sous l’ancien régime, de l’émergence de la spécificité de règles de droit administratif ainsi qu’en atteste une ordonnance de Colbert en 1669 : “La police consiste à assurer le repos public et celui des particuliers, à procurer l’abondance et à faire vivre chacun suivant sa condition”. La multiplication des textes donna lieu à l’édition de répertoires dont le plus fameux est celui de Delamare publié entre 1705 et 1710. Le caractère incontournable de cet ouvrage prévisite les vocations des ouvrages publiés pendant toute la première moitié du XVIIIème. Ce n’est qu’en 1757 que Duchesne publia de nouveau un code de police, précédent d’un an la première édition du traité ici présenté. Comme le rappelle J.-L. Mestre n° 107, ces traités de la seconde partie du XVIIIème siècle ont une finalité beaucoup plus pratique que celui de Delamare. On y trouve rapportés de nombreux arrêts de parlement dont la rigueur est particulièrement saisissante pour le lecteur du XXème siècle, tel cet artisan condamné à 15 ans de galère pour refaçonnage de vieilles clefs et dont la peine, après appel a minima du procureur du roi, est transformée en mort par strangulation après requalification du délit de” fabrication de fausses clefs”... Au-delà de ces curiosités ce texte constitue une référence abondamment cité encore aujourd’hui.

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1778
Date d’édition
1778-01-01
Editeur
les Associés au Privilège des Ouvrages de l’Auteur
Description
in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs orné, filet sur les coupes, tr. jaspées, (lég. manques sur le 2ème plat, le coupe et un coin, accroc à la coiffe inf., pc. de tit. manquante, dernier f. détaché, rel. un peu fatiguée), XII-705 p.

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