ROUSSEAUD DE LA COMBE (Guy)
TRAITÉ DES MATIÈRES CRIMINELLES, SUIVANT L’ORDONNANCE DU MOIS D’AOÛT 1670, & LES ÉDITS, DÉCLARATIONS DU ROI, ARRÊTS & RÈGLEMENS INTERVENUS JUSQU’À PRÉSENT, 6ème éd. revue et augmentée considérablement (…) par Me. Nicolas Guy du Rousseaud de la Combe son fils (…) & d’un extrait de deux Manuscrits de feu M. Amyot (…)
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1756
Editeur : Théodore Le Gras
Description : in-4, pl. veau brun moucheté, dos à nerfs orné, titre gravé froid, tr. rouge, roulette sur les coupes, (épidermures et éraflures sur les plats, coins émoussés, coupes usées avec petits manques, lég. mouill. claire en début de vol.), XV-666 p.
Même si R. est souvent considéré comme inférieur à Muyart ou Jousse dans son œuvre de criminaliste il faut toutefois souligner les mérites particuliers de cet ouvrage de synthèse : D’abord il recueille dans un même texte le droit pénal substantiel et la procédure, contrairement à beaucoup d’autres et notamment à Muyart. Ensuite elle est d’une grande qualité pour ce qui concerne la méthode d’exposition. Enfin elle se termine par une table de l’ensemble des textes importants du droit criminel de l’Ancien Régime de 1650 à la date d’édition qui est spécialement utile. Ajoutons y une table d’environ 40 P. qui permet des recherches très efficaces et quelques curiosités comme la description méthodique de la manière de procéder dans les procès faits au cadavres (c’est-à-dire aux suicidés) et dans laquelle l’auteur souligne que sur le fondement d’une déclaration du roi de 1712 "lorsqu’il se trouvera dans la ville et faubourgs de Paris…des cadavres de personnes que l’on soupçonnera de n’être pas mortes de mort naturelle…il est enjoint de se transporter diligemment sur le lieu, de dresser procès-verbal de l’état auquel le corps aura été trouvé, de lui appliquer le scellé sur le front et le faire visiter par chirurgiens en sa présence, d’informer et d’entendre sur le champs ceux qui seront en état de déposer de la cause de la mort, du lieu de vie et des mœurs du défunt…". Délices de l’invention de la police scientifique.
Mots clés : Ordonnances
Même si R. est souvent considéré comme inférieur à Muyart ou Jousse dans son œuvre de criminaliste il faut toutefois souligner les mérites particuliers de cet ouvrage de synthèse : D’abord il recueille dans un même texte le droit pénal substantiel et la procédure, contrairement à beaucoup d’autres et notamment à Muyart. Ensuite elle est d’une grande qualité pour ce qui concerne la méthode d’exposition. Enfin elle se termine par une table de l’ensemble des textes importants du droit criminel de l’Ancien Régime de 1650 à la date d’édition qui est spécialement utile. Ajoutons y une table d’environ 40 P. qui permet des recherches très efficaces et quelques curiosités comme la description méthodique de la manière de procéder dans les procès faits au cadavres (c’est-à-dire aux suicidés) et dans laquelle l’auteur souligne que sur le fondement d’une déclaration du roi de 1712 "lorsqu’il se trouvera dans la ville et faubourgs de Paris…des cadavres de personnes que l’on soupçonnera de n’être pas mortes de mort naturelle…il est enjoint de se transporter diligemment sur le lieu, de dresser procès-verbal de l’état auquel le corps aura été trouvé, de lui appliquer le scellé sur le front et le faire visiter par chirurgiens en sa présence, d’informer et d’entendre sur le champs ceux qui seront en état de déposer de la cause de la mort, du lieu de vie et des mœurs du défunt…". Délices de l’invention de la police scientifique.
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1756
- Date d’édition
- 1756-01-01
- Editeur
- Théodore Le Gras
- Description
- in-4, pl. veau brun moucheté, dos à nerfs orné, titre gravé froid, tr. rouge, roulette sur les coupes, (épidermures et éraflures sur les plats, coins émoussés, coupes usées avec petits manques, lég. mouill. claire en début de vol.), XV-666 p.
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