BOUTHILLIER (Denis)

RESPONCE DE ME. D. B. SUR LE PRÉTENDU PRIVILÈGE DE LA FIERTÉ DE SAINCT ROMAIN CONTRE LA DEFFENCE DES DOYEN, CHANOINES & CHAPITRE DE L’ÉGLISE CATHÉDRALE DE ROUEN ADRESSÉE À EUX MESMES. ENSEMBLE LES ARRESTS INTERVENUS AU GRAND CONSEIL SUR LA QUESTION DU PRÉTENDU PRIVILÈGE CONTESTÉE AU PROCÈS CONCERNANT L’ASSASSINAT COMMIS EN LA PERSONNEL DU FEU SIEUR DE HALOT

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1608

Editeur : Barthelemy Macé

Description : in-8, vélin ivoire de l’époque à rabats avec lacets, (légère attaque de vers marginale, mouill. en début de vol.), 6 f.-304 p.- 2 f.

Nous avons ici une des plus intéressantes affaires du droit pénal du XVIIème siècle. Le chapitre de Rouen se prévalait d’un miracle réalisé par St. Romain qui avait tué un grand dragon nommé la gargouille (vers 640) avec l’aide d’un meurtrier qu’il avait délivré de sa prison pour ce faire. Les autorités ecclésiastiques prétendaient qu’il en était résulté un privilège leur permettant de faire libérer, à chaque procession de la châsse de St. Romain un criminel. A la fin du XVIème siècle, ce privilège commença à être critiqué sévèrement, et en particulier par Bodin qui contesta la possibilité pour une autorité ecclésiastique de remettre une condamnation qui avait été prononcée par les tribunaux du souverain. En 1592, à la suite d’une nouvelle libération prononcée par l’archevêque de Rouen, la controversa éclata très vivement et le présent texte constitue le premier ouvrage publié dans le cadre de cette controverse : c’est une charge violente contre le privilège prétendu du chapitre de Rouen.

Mots clés : Plaidoieries - Réquisitoires - Éloquence - Procès

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Nous avons ici une des plus intéressantes affaires du droit pénal du XVIIème siècle. Le chapitre de Rouen se prévalait d’un miracle réalisé par St. Romain qui avait tué un grand dragon nommé la gargouille (vers 640) avec l’aide d’un meurtrier qu’il avait délivré de sa prison pour ce faire. Les autorités ecclésiastiques prétendaient qu’il en était résulté un privilège leur permettant de faire libérer, à chaque procession de la châsse de St. Romain un criminel. A la fin du XVIème siècle, ce privilège commença à être critiqué sévèrement, et en particulier par Bodin qui contesta la possibilité pour une autorité ecclésiastique de remettre une condamnation qui avait été prononcée par les tribunaux du souverain. En 1592, à la suite d’une nouvelle libération prononcée par l’archevêque de Rouen, la controversa éclata très vivement et le présent texte constitue le premier ouvrage publié dans le cadre de cette controverse : c’est une charge violente contre le privilège prétendu du chapitre de Rouen.

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1608
Date d’édition
1608-01-01
Editeur
Barthelemy Macé
Description
in-8, vélin ivoire de l’époque à rabats avec lacets, (légère attaque de vers marginale, mouill. en début de vol.), 6 f.-304 p.- 2 f.

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