COQUILLE (Guy)

INSTITUTIONS AU DROICT DES FRANÇOIS, 1re édition

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1623

Editeur : Jacques Villery

Description : in-8, pleine basane.

(Dupin n° 551). 2ème édition et 1ère édition au format in-8 des “institutions au droit des français” de Coquille. Coquille, jurisconsulte nivernais (1523-1603) est avec Cujas et Dumoulin un des trois plus importants juristes français du XVIème siècle. “Les institutions au droit des français” est son œuvre théorique principale. Dans le cadre de la renaissance juridique du XVIème siècle il montre que le droit romain n’a pas vocation à s’appliquer en France à titre de droit commun. Il n’y possède aucune autorité propre. Tout au plus est-il permis d’y recourir quand se pose une question à laquelle ni les coutumes ni les ordonnances ne permettent de répondre : “On use du droit romain par raison et non par nécessité”. Il rejoint en cela Dumoulin dont il s’écarte cependant en estimant que le droit commun de la France doit être recherché dans l’ensemble des coutumes et des ordonnances sans privilégier la coutume de Paris. Le débat entre Dumoulin et Coquille est par conséquent un débat entre la conception centraliste et une conception plus décentralisée du droit. Au delà de cette théorie générale les institutions au droit français apportent une contribution essentielle à de nombreuses branches du droit (v. P. Petaut, Histoire du droit privée français -la famille-, Loisel 1992 ; V. A-M. Patault, Introduction historique au droit des biens, P.U.F. 1989).

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(Dupin n° 551). 2ème édition et 1ère édition au format in-8 des “institutions au droit des français” de Coquille. Coquille, jurisconsulte nivernais (1523-1603) est avec Cujas et Dumoulin un des trois plus importants juristes français du XVIème siècle. “Les institutions au droit des français” est son œuvre théorique principale. Dans le cadre de la renaissance juridique du XVIème siècle il montre que le droit romain n’a pas vocation à s’appliquer en France à titre de droit commun. Il n’y possède aucune autorité propre. Tout au plus est-il permis d’y recourir quand se pose une question à laquelle ni les coutumes ni les ordonnances ne permettent de répondre : “On use du droit romain par raison et non par nécessité”. Il rejoint en cela Dumoulin dont il s’écarte cependant en estimant que le droit commun de la France doit être recherché dans l’ensemble des coutumes et des ordonnances sans privilégier la coutume de Paris. Le débat entre Dumoulin et Coquille est par conséquent un débat entre la conception centraliste et une conception plus décentralisée du droit. Au delà de cette théorie générale les institutions au droit français apportent une contribution essentielle à de nombreuses branches du droit (v. P. Petaut, Histoire du droit privée français -la famille-, Loisel 1992 ; V. A-M. Patault, Introduction historique au droit des biens, P.U.F. 1989).

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1623
Date d’édition
1623-01-01
Editeur
Jacques Villery
Description
in-8, pleine basane.

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