MASUER (Jean)
LA PRACTIQUE DE MASUER, Ancien Iurisconsulte et Practicien de France, traduite de Latin en François par ANTOINE FONTANON, Advocat en la Cour de Parlement de Paris, & par luy illustrée d’annotations sur chacun Tiltre
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1577
Editeur : Sébastien Nivelle
Description : in-4, plein vélin, tit. à la plume sur dos lisse, nerfs en lanière de peau, (fermoirs manquants, vélin rigidifié et lég. taché, qq. mouillures claires n’altérant pas la lisibilité du texte, mq. aux feuilles 61 à 63, qq. soulignures et annotations d’époque à la plume), intérieur très frais avec une rareté notable de rousseurs ou piqûres, [6 ff.]-202-[9 ff.] ff.
Texte publié initialement en latin à Lyon en 1534, Fontanon nous en donne une traduction augmentée de ses annotations - placées en tête de chapitre. Nous disposons d’une des premières éditions, qui sera par la suite complétée et augmentée de quelques traités avant l’intervention de P. Guesnois en 1620.Dans une dédicace latine que Fontanon adresse à Gabriel LABBE, avocat du roi à Bourges, il dit qu’il s’est déterminé à travailler sur MASUER, parce qu’il le voyait fréquemment cité par les meilleurs auteurs, et qu’en y recourant, il a en effet reconnu qu’il expliquait non seulement les règles de la procédure, mais aussi les principes du droit. Suit une rapide comparaison avec BOUTEILLER et IMBERT : « Cet auteur a fait entrer dans son plan moins de matières que Bouteiller et Imbert ; à l’exception des titres sous lesquels il traite des injures, de la question, des peines, son ouvrage ne roule que sur le civil. Il cite beaucoup les lois romaines et les docteurs, et rarement les ordonnances ; parce qu’en effet, au temps dont nous parlons, il n’y avait pas encore beaucoup d’ordonnances sur le fait de la justice. Néanmoins la procédure avait fait des progrès : il n’y est plus question de gages de batailles. Dans le titre XVI des preuves, on peut lire ce qui se pratiquait dans les enquêtes d’examen à futur, qui ont été abrogées par l’ordonnance de 1667, mais qui étaient alors en usage dans le cas où l’on craignait de voir les preuves dépérir. Les notes de FONTANON sont en général assez courtes, mais bien nourries de principes. Il est très sobre de citations, et en cela je l’aime mieux que GUENOIS, qui en a tellement brouillé son commentaire sur IMBERT qu’on ne s’y reconnaît que difficilement. »Dupin cite également une anecdote : « COVARRUVIAS, parlant de MASUER, l’appelle : vir maximae apud Francos auctoritatis. ».
Texte publié initialement en latin à Lyon en 1534, Fontanon nous en donne une traduction augmentée de ses annotations - placées en tête de chapitre. Nous disposons d’une des premières éditions, qui sera par la suite complétée et augmentée de quelques traités avant l’intervention de P. Guesnois en 1620.Dans une dédicace latine que Fontanon adresse à Gabriel LABBE, avocat du roi à Bourges, il dit qu’il s’est déterminé à travailler sur MASUER, parce qu’il le voyait fréquemment cité par les meilleurs auteurs, et qu’en y recourant, il a en effet reconnu qu’il expliquait non seulement les règles de la procédure, mais aussi les principes du droit. Suit une rapide comparaison avec BOUTEILLER et IMBERT : « Cet auteur a fait entrer dans son plan moins de matières que Bouteiller et Imbert ; à l’exception des titres sous lesquels il traite des injures, de la question, des peines, son ouvrage ne roule que sur le civil. Il cite beaucoup les lois romaines et les docteurs, et rarement les ordonnances ; parce qu’en effet, au temps dont nous parlons, il n’y avait pas encore beaucoup d’ordonnances sur le fait de la justice. Néanmoins la procédure avait fait des progrès : il n’y est plus question de gages de batailles. Dans le titre XVI des preuves, on peut lire ce qui se pratiquait dans les enquêtes d’examen à futur, qui ont été abrogées par l’ordonnance de 1667, mais qui étaient alors en usage dans le cas où l’on craignait de voir les preuves dépérir. Les notes de FONTANON sont en général assez courtes, mais bien nourries de principes. Il est très sobre de citations, et en cela je l’aime mieux que GUENOIS, qui en a tellement brouillé son commentaire sur IMBERT qu’on ne s’y reconnaît que difficilement. »Dupin cite également une anecdote : « COVARRUVIAS, parlant de MASUER, l’appelle : vir maximae apud Francos auctoritatis. ».
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1577
- Date d’édition
- 1577-01-01
- Editeur
- Sébastien Nivelle
- Description
- in-4, plein vélin, tit. à la plume sur dos lisse, nerfs en lanière de peau, (fermoirs manquants, vélin rigidifié et lég. taché, qq. mouillures claires n’altérant pas la lisibilité du texte, mq. aux feuilles 61 à 63, qq. soulignures et annotations d’époque à la plume), intérieur très frais avec une rareté notable de rousseurs ou piqûres, [6 ff.]-202-[9 ff.] ff.
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