« La première édition de 1642 devint rapidement rare, au point de justifier une réédition en 1658. (…)le recueil reprend la quasi-totalité des sources de son prédécesseurs [Jean de Bomy], simplement complétée de quelques dispositions oubliées et de nouveaux commentaires (…). Les travaux de Mourgues font donc le lien entre les premiers compilateurs provençaux, Massé et de Bomy, et le dernier - et le plus important - de ces juristes, Jean-Joseph Julien. Mourgues fut également cité en 1752 dans l’ouvrage d’un conseiller du Parlement de Provence, André de Barrigue de Montvallon, qui reprenait l’essentiel du droit en vigueur en Provence, en le classant par matières et par ordre alphabétique, donnant ainsi une sorte de dictionnaire du droit provençal. » (L. Reverso, Dictionnaire historique des juristes français, Paris, PUF, 2007).