D’AGUESSEAU (Henri François)

ŒUVRES CHOISIES DE D’AGUESSEAU, CHANCELIER DE FRANCE CONTENANT t. I : Les Discours pour l’ouverture des audiences, Les Mercuriales, Les Réquisitoires et autres discours faits en différentes occasions, Les Instructions sur les études propres à former un magistrat et autres ouvrages sur quelques uns des objets de ces études (1759/1761 - CXLVII-622 p.) ; t. II : Les Plaidoyers au parlement en qualité d’avocat général dans les années 1691, 1692 et 1693 (1761 - XXXVI -692 p.) ; t. III : Les Plaidoyers prononcés au parlement en qualité d’avocat général dans les années 1694 et 1695, Deux plaidoyers l’un du mois de janvier 1696, l’autre de 1698, dans la cause de M. le Prince de Conty et Mme la Duchesse de Nemours, et un plaidoyer du mois d’avril 1696 dans la cause de M. le Duc de Luxembourg et des autres ducs et pairs (1762 - XXIV-822 p.) ; t. IV : Les Plaidoyers prononcés au parlement. ... depuis le mois d’avril 1696 et dans les années 1697, 1698 et 1699 (1764 - XXX-737 p.) ; t. V : Les Plaidoyers, mémoires, dissertations et autres ouvrages (1767 - XXXII-752 p.) ; t. VI : Plusieurs Requêtes sur les matières domaniales présentées au parlement en qualité de procureur général (1769 - XVI-773 p.) ;t. VII : Plusieurs requêtes et mémoires sur les matières domaniales avec différentes pièces sur la pairie (1772 - XLVIII-685 p.) ;t. VIII et IX : Les lettres sur les matières criminelles et civiles (1774 / 1776 - XXIV-711 / XX-731 p.) ;t. X : Suite des lettres sur les matières civiles et criminelles, considérations sur les monnaies, mémoire sur les actions de la Compagnie des Indes, etc. (1777 - XVI-460-XII-316 p.) ;t. XI : Les Méditations philosophiques sur l’origine de la justice, etc. (1779 - XVI-677 p.) ; t. XII : Les lettres philosophiques et littéraires, des mémoires sur plusieurs objets de jurisprudence et divers fragments, etc. (1784 - XXVIII-648-XLIX p.) ;t. XIII : Lettres inédites du Chancelier d’Aguesseau publiées sous les auspices de son Excellence Mgr le Comte de Peyronnet, Garde des Sceaux de France, Ministre Secrétaire d’État au département de la Justice, par D. B. Rives, Directeur des Affaires criminelles et des Grâces au département de la justice (1823 - CXVI p.-3 ff.-583 p.)

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1759 à 1823

Editeur : Libraires Associés / Imprimerie Royale (pour le t. XIII)

Description : 13 vol. in-4, reliure d’époque plein veau brun, dos à 5 nerfs richement décorés de motifs floraux, dentelles et filets dorés, tit. et tom. sur pc. bordeaux et brunes, tr. rouges, fers à froid encadrant les plats sauf aux vol. VIII et IX, roulettes sur les coupes, impression à grande marge, bandeaux et lettrines, rel. XIXème à l’imitation pour les deux derniers tomes (lég. épidermures, ors et tom. lég. effacés au t. XII, coiffes accidentées avec ptt mq. à presque toutes, coupes et coins émoussés avec qq. mq., 4 mors très lég. fendus, qq. différences de niveau pour les fers et pour la hauteur), néanmoins un bel ensemble doté d’un intérieur exceptionnellement frais.

Édition en partie originale des œuvres du Chancelier d’Aguesseau. Le premier volume ici date de l’originale (1759) mais a été imprimé en 1761 ; il ne comporte pas le portrait du Chancelier en frontispice. Le douzième volume est daté de 1784 mais possède la même collation que l’originale de 1783. Le treizième volume, publié en 1789, manque ; il a été remplacé par l’édition originale des “Lettres inédites” de d’Aguesseau, publié par D. B. Rives en 1823 et contenant deux fac-similés d’autographes particulièrement réussis. Les autres volumes sont en éditions originales.S’il n’est utile de présenter cet auteur, nous citerons néanmoins M.-F. Renoux-Zagamé (in Dictionnaire historique des jusristes français, Paris, PUF, 2007), “ses œuvres [ont été] rassemblées et éditées pour l’essentiel par les soins de ses fils. Connus et utilisés par les rédacteurs du Code, ses écrits, et en particulier ses mercuriales et ses plaidoyers, continuent à nourrir, dans les première décennies du XIXème siècle, les arguments des avocats et la réflexion des juges sur eux-mêmes. Leur richesse est la la mesure de l’universalité des qualités du chancelier : outre les fameux discours d’ouverture, constamment réédités, ainsi que les Instructions propres à former un magistrat, l’Institution au droit public (t. I), on y rencontre (t. VIII) des Méditations métaphysiques ; divers mémoires sur des questions juridiques particulières (t. XIII), les requêtes prononcées comme procureur général (t. VI), et surtout ses principaux plaidoyers (t. II à VI) ainsi que les plus importantes lettres écrites en tant que chancelier (t. XII). À travers ces écrits, ce qu’on peut dessiner, parce qu’il la porte sans doute à sa perfection, c’est la raison juridique qui a construit, puis fait fonctionner l’ancien monde institutionnel et juridique”. Très bel ensemble complet.

Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit

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Édition en partie originale des œuvres du Chancelier d’Aguesseau. Le premier volume ici date de l’originale (1759) mais a été imprimé en 1761 ; il ne comporte pas le portrait du Chancelier en frontispice. Le douzième volume est daté de 1784 mais possède la même collation que l’originale de 1783. Le treizième volume, publié en 1789, manque ; il a été remplacé par l’édition originale des “Lettres inédites” de d’Aguesseau, publié par D. B. Rives en 1823 et contenant deux fac-similés d’autographes particulièrement réussis. Les autres volumes sont en éditions originales.S’il n’est utile de présenter cet auteur, nous citerons néanmoins M.-F. Renoux-Zagamé (in Dictionnaire historique des jusristes français, Paris, PUF, 2007), “ses œuvres [ont été] rassemblées et éditées pour l’essentiel par les soins de ses fils. Connus et utilisés par les rédacteurs du Code, ses écrits, et en particulier ses mercuriales et ses plaidoyers, continuent à nourrir, dans les première décennies du XIXème siècle, les arguments des avocats et la réflexion des juges sur eux-mêmes. Leur richesse est la la mesure de l’universalité des qualités du chancelier : outre les fameux discours d’ouverture, constamment réédités, ainsi que les Instructions propres à former un magistrat, l’Institution au droit public (t. I), on y rencontre (t. VIII) des Méditations métaphysiques ; divers mémoires sur des questions juridiques particulières (t. XIII), les requêtes prononcées comme procureur général (t. VI), et surtout ses principaux plaidoyers (t. II à VI) ainsi que les plus importantes lettres écrites en tant que chancelier (t. XII). À travers ces écrits, ce qu’on peut dessiner, parce qu’il la porte sans doute à sa perfection, c’est la raison juridique qui a construit, puis fait fonctionner l’ancien monde institutionnel et juridique”. Très bel ensemble complet.

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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1759 à 1823
Date d’édition
1759-01-01
Editeur
Libraires Associés / Imprimerie Royale (pour le t. XIII)
Description
13 vol. in-4, reliure d’époque plein veau brun, dos à 5 nerfs richement décorés de motifs floraux, dentelles et filets dorés, tit. et tom. sur pc. bordeaux et brunes, tr. rouges, fers à froid encadrant les plats sauf aux vol. VIII et IX, roulettes sur les coupes, impression à grande marge, bandeaux et lettrines, rel. XIXème à l’imitation pour les deux derniers tomes (lég. épidermures, ors et tom. lég. effacés au t. XII, coiffes accidentées avec ptt mq. à presque toutes, coupes et coins émoussés avec qq. mq., 4 mors très lég. fendus, qq. différences de niveau pour les fers et pour la hauteur), néanmoins un bel ensemble doté d’un intérieur exceptionnellement frais.

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