« Comme son sous-titre l’indique, cet ouvrage est une étude à la fois historique et de droit comparé sur la notion de domaine public dans ses rapports avec celle de propriété. Le grand intérêt de cette œuvre, très documentée et appuyée d'une argumentation serrée, est de montrer que la théorie, suivant laquelle l’État a sur les biens de son domaine public un droit non essentiellement différent de la propriété, est non seulement conforme aux exigences du raisonnement juridique, et non seulement rend seule compte des solutions du droit positif français, mais encore s’appuie sur la plusauthentique tradition historique. (…) On sait qu’aujourd'hui, à la suite principalement des travaux de Maurice Hauriou, la thèse analysant la domanialité publique en une sorte de propriété a complètement triomphé. Le livre de M. Vegting apporte un appui précieux à cette thèse. » (Marcel Waline, in RIDC n° 1/1951, p. 211 et s.).