« Belle aquatinte allégorique aux couleurs vivaces, non signée. Représente l’apothéose de Napoléon en tant qu’inspirateur du Code Civil (il se tient assis et écrivant sur une table in-folio titrée Code Napoléon, métaphore des tables de la Loi), couronné d’étoiles par une figure masculine ailée porteur d’une faux (soit un Satune, dieu des enfers soit le Temps). Au-delà de la Mort, on rend hommage aux Mânes de Napoléon... Le Temps rend à César.... Cette estampe est postérieure à l’Empire et il est intéressant de noter le désir de réconciliation entre le drapeau tricolore de la Révolution et l’Empereur après la Restauration. Exécutée sous la Monarchie de Juillet et figurant dans la liste des estampes dont la publication est autorisée (in Bibliographie de la France ou Journal général..., XXVIIIe année) on remarque son langage national et, tout de même, l’aigle impériale terrassée par le drapeau et foulée par Napoléon lui-même : Fi des Temps obscurantistes ! Absent de De Vinck. Aucun exemplaire à la BnF. On ne trouve actuellement que 2 exemplaires, en noir, dans des collections étrangères. » (F. Teissèdre).