« Le sujet de l’hereditatis petitio est extrêmement difficile en raison des soupçons d’interpolation que les recherches romantiques ont fait peser sur les sedes materiae (D. 5, 3) du Digeste. Beseber, comme le rappelle à juste titre l’auteur, suppose quelques 222 altérations dans le 58 fragments dont ce titre est composé (p. 6). Comme jugement global, nous pouvons dire que Denoyez a obtenu toutes les parties possibles du thème, et a clairement mis en évidence toute la grande problématique de l’hereditatis petitio. (…)L’auteur divise son ouvrage en deux parties, avec une approche originale et judicieuse. La première traite de ce qu’il appelle la controversia de hereditate qui comprend la hereditatis petitio proprement dite ; c’est-à-dire les, les cas dans lesquels l’héritier poursuit la reconnaissance de son titre. La seconde partie comprend les cas utiles de l’hereditatis petitio qui, comme l’auteur l’observe avec acuité, n’ont de tels cas que le nom car ils n’ont pas pour fonction de déterminer qui a droit à l’héritage (p. 5-8). »