MICHOUD (Léon)
LA THÉORIE DE LA PERSONNALITÉ MORALE et son application au droit français. 3e éd. mise au courant de la législation, de la doctrine et de la jurisprudence par Louis Trotabas.Première partie : Notion de personnalité morale, classification et création des personnes morales ;Seconde partie : La Vie des personnes morales, leur suppression et ses conséquences
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1932
Editeur : L.G.D.J.
Description : 2 vol. in-8, pleine toile enduite marine, tit. & tom. dorés sur dos lisses ornés de filets dorés, ex-libris manuscrit de « Isaac Husik », (rel. frotées, mors marqués dont un fendu avec lég. accroc), en bon état malgré les défauts précités, IV-523 / 540p.
La notoriété de ce texte n’est plus à défendre. Notons cependant les propos de Jean-Louis Halpérin : « Reprenant les critiques de Gierke contre la théorie de la fiction, il défend la réalité des personnes morales et l’utilité de cette notion juridique, notamment contre la thèse de Duguit, qu’il qualifie de “proprement anarchique”. Michoud refuse néanmoins de se rallier à l’organicisme ou aux conceptions institutionnelles de Hauriou : il se place, sous l’influence de Jellinek, dans le camp des partisans de la réalité des personnes morales dans “le monde juridique” distingué du monde physique. De même il emprunte à Jhering l’idée d’intérêt protégé pour fonder les droit subjectifs sans éliminer totalement la volonté. Il limite le droit de l’État de définir les intérêts protégés par une profession de foi jusnaturaliste séparant l’idée de droit de l’action de l’État. » (Dictionnaire historique des juriste français, p. 565).
Mots clés : Histoire des idées
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La notoriété de ce texte n’est plus à défendre. Notons cependant les propos de Jean-Louis Halpérin : « Reprenant les critiques de Gierke contre la théorie de la fiction, il défend la réalité des personnes morales et l’utilité de cette notion juridique, notamment contre la thèse de Duguit, qu’il qualifie de “proprement anarchique”. Michoud refuse néanmoins de se rallier à l’organicisme ou aux conceptions institutionnelles de Hauriou : il se place, sous l’influence de Jellinek, dans le camp des partisans de la réalité des personnes morales dans “le monde juridique” distingué du monde physique. De même il emprunte à Jhering l’idée d’intérêt protégé pour fonder les droit subjectifs sans éliminer totalement la volonté. Il limite le droit de l’État de définir les intérêts protégés par une profession de foi jusnaturaliste séparant l’idée de droit de l’action de l’État. » (Dictionnaire historique des juriste français, p. 565).
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Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1932
- Date d’édition
- 1932-01-01
- Editeur
- L.G.D.J.
- Description
- 2 vol. in-8, pleine toile enduite marine, tit. & tom. dorés sur dos lisses ornés de filets dorés, ex-libris manuscrit de « Isaac Husik », (rel. frotées, mors marqués dont un fendu avec lég. accroc), en bon état malgré les défauts précités, IV-523 / 540p.
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