Description : in-8, br., (papier et tr. lég. jaunis), bon état, 495 p.
La recension d’Émile Poulat dans les Archives de Sciences sociales des religions (n° 49/2 de 1980, p. 263) nous éclaire parfaitement sur l’objet et le contenu de cette publication : « En langage classique, et eu égard au contenu, cela s’appelle des Miscellanea [ Mélanges] en langage technique, du point de vue de la forme, c’est un Reprint : recueil de 14 articles dispersés au hasard de leur publication sur l’histoire du mariage en Occident de l’époque romaine nos jours, complété par un article de synthèse (qui donne son titre à l’ouvrage) et par une précieuse bibliographie internationale p. 454 à 477), due à Marie Zimmermann.Ce volume été offert à l’auteur à l’occasion de sa retraite par ses collègues, disciples et amis dont le nombre – 900 souscripteurs – est éloquent. Pour un sociologue, il appelle une réflexion seconde. J. G. tenait cet intérêt pour le droit canonique du mariage de son maître G. Le Bras, qui lui-même le devait ses maîtres : nous sommes ici en présence d’une longue tradition universitaire d’histoire du droit qui s’oppose (il faut avoir entendu Le Bras pour le mesurer) à une conception purement pratique et jurisprudentielle occupée résoudre des cas.Plus largement, on s’interrogera sur les raisons de cet intérêt persistant et sur les distorsions qu’il manifeste soit par rapport au Code soit par rapport la réalité. Dans le Codex Juris canonici (1917), le mariage est traité au titre VII de la 1re Partie (”De Sacramentis”) du Livre III où il occupe 132 canons. Suivent les Livres IV (procès) et V (délits et peines), avec 863 canons. Il est incontestable que les canonistes consacrent infiniment plus encre, de peine et d’attention au mariage qu’à toute autre question : ce ne peut être sans raisons sociales qui méritent analyse et explication. Par ailleurs le C.J.C. se limite au droit interne de l’Église latine ; il a donc écarté délibérément tout ce qui relève de son droit public, en particulier ces deux grands domaines de l’État et de l’enseignement ainsi que le jus gentium ou droit international chrétien avec les grandes questions de la guerre ou des droits de homme. Le CERDIC se préoccupe de rappeler la tradition canonique à la totalité de ses dimensions, au sein d’une Église qui a toujours voulu prendre en compte l’intégralité des problèmes de la vie humaine, individuelle et collective, publique et privée, locale et internationale : on lui en saura gré et on attend avec impatience la suite de cette vaste entreprise. »
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La recension d’Émile Poulat dans les Archives de Sciences sociales des religions (n° 49/2 de 1980, p. 263) nous éclaire parfaitement sur l’objet et le contenu de cette publication : « En langage classique, et eu égard au contenu, cela s’appelle des Miscellanea [ Mélanges] en langage technique, du point de vue de la forme, c’est un Reprint : recueil de 14 articles dispersés au hasard de leur publication sur l’histoire du mariage en Occident de l’époque romaine nos jours, complété par un article de synthèse (qui donne son titre à l’ouvrage) et par une précieuse bibliographie internationale p. 454 à 477), due à Marie Zimmermann.Ce volume été offert à l’auteur à l’occasion de sa retraite par ses collègues, disciples et amis dont le nombre – 900 souscripteurs – est éloquent. Pour un sociologue, il appelle une réflexion seconde. J. G. tenait cet intérêt pour le droit canonique du mariage de son maître G. Le Bras, qui lui-même le devait ses maîtres : nous sommes ici en présence d’une longue tradition universitaire d’histoire du droit qui s’oppose (il faut avoir entendu Le Bras pour le mesurer) à une conception purement pratique et jurisprudentielle occupée résoudre des cas.Plus largement, on s’interrogera sur les raisons de cet intérêt persistant et sur les distorsions qu’il manifeste soit par rapport au Code soit par rapport la réalité. Dans le Codex Juris canonici (1917), le mariage est traité au titre VII de la 1re Partie (”De Sacramentis”) du Livre III où il occupe 132 canons. Suivent les Livres IV (procès) et V (délits et peines), avec 863 canons. Il est incontestable que les canonistes consacrent infiniment plus encre, de peine et d’attention au mariage qu’à toute autre question : ce ne peut être sans raisons sociales qui méritent analyse et explication. Par ailleurs le C.J.C. se limite au droit interne de l’Église latine ; il a donc écarté délibérément tout ce qui relève de son droit public, en particulier ces deux grands domaines de l’État et de l’enseignement ainsi que le jus gentium ou droit international chrétien avec les grandes questions de la guerre ou des droits de homme. Le CERDIC se préoccupe de rappeler la tradition canonique à la totalité de ses dimensions, au sein d’une Église qui a toujours voulu prendre en compte l’intégralité des problèmes de la vie humaine, individuelle et collective, publique et privée, locale et internationale : on lui en saura gré et on attend avec impatience la suite de cette vaste entreprise. »