[Justinien], GAURIER (Dominique)

LES CINQUANTE LIVRES DU DIGESTE, Nouvelle traduction française par Dominique Gaurier ; comprend (pour la première fois en français) LA PALINGÉNÉSIE DU COMMENTAIRE SUR L’ÉDIT DU PRÉTEUR D’ULPIEN (d’après Otto Lenel). Édition traduite et annotée sur l’édition de Th. Mommsen (Weidmann, Berlin, 1893), Préface de Pascal PICHONNAZ

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 2017

Editeur : Éditions La Mémoire du Droit

Description : 3 vol. 17 X 24 cm, br., exemplaire défectueux (accrocs, couvertures ou tranches salies, pages ou couvertures cornées), brochage solide, int. quasi neuf, XXVIII-988 / [3 ff.]-976 / [3 ff.]-1000 p. [pagination continue : 2964 p.].

Depuis 1803 et la traduction de Hulot il n’avait jamais été fait en langue française de nouvelle proposition de traduction du corps de droit romain. Tout le monde romaniste était cependant bien conscient des limites de cette traduction datée, mais sans jamais envisager de la reprendre entièrement, tant la difficulté et l’ampleur de la tâche étaient considérables.On doit à Dominique Gaurier, historien du droit, romaniste, d’avoir eu le courage de s’atteler à une traduction de l’ensemble des cinquante livres du Digeste, cette forme d’encyclopédie de la littérature juridique classique du droit romain composée à la demande de l’empereur Justinien au VIe siècle, par laquelle il entendait restaurer la tradition juridique latine, et de nous présenter dans cet ouvrage ce qui constitue sans doute une des entreprises les plus ambitieuses de l’édition juridique contemporaine.Cette traduction repose sur plusieurs postulats.D’abord la prise en compte des bouleversements qui ont été accomplis dans la compréhension et l’approche du droit romain, que l’on expose plus aujourd’hui comme un droit théorique, mais au contraire totalement casuistique. Ainsi la traduction proposée entend permettre tant aux historiens qu’aux juristes d’aborder ce texte avec un regard nouveau en revenant à la compréhension du droit qu’avaient partagée les jurisconsultes de l’époque classique.Ensuite, elle souhaite présenter une approche rigoureuse, en traduisant systématiquement toutes les expressions idiomatiques du droit romain pour en faciliter la compréhension mais aussi, en suivant au plus près le déroulement de la pensée telle qu’exposée par les jurisconsultes romains, sans la ramener à une expression qui serait celle de notre Code civil ou de notre doctrine juridique moderne.Enfin, les lecteurs de cette traduction faite par un seul auteur, comme l’avait été celle de Hulot en 1803, y trouveront une cohérence maintenue d’un bout à l’autre de l’ouvrage.Les lecteurs, juristes et historiens, pourront ainsi avoir un accès renouvelé à cette source indispensable et qui méritait d’être rendue de nouveau accessible en bénéficiant des avancées de la science et de la lexicologie romaniste des deux derniers siècles.

Mots clés : Droit romain - Droits antiques Droit ancien - Histoire du droit

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Depuis 1803 et la traduction de Hulot il n’avait jamais été fait en langue française de nouvelle proposition de traduction du corps de droit romain. Tout le monde romaniste était cependant bien conscient des limites de cette traduction datée, mais sans jamais envisager de la reprendre entièrement, tant la difficulté et l’ampleur de la tâche étaient considérables.On doit à Dominique Gaurier, historien du droit, romaniste, d’avoir eu le courage de s’atteler à une traduction de l’ensemble des cinquante livres du Digeste, cette forme d’encyclopédie de la littérature juridique classique du droit romain composée à la demande de l’empereur Justinien au VIe siècle, par laquelle il entendait restaurer la tradition juridique latine, et de nous présenter dans cet ouvrage ce qui constitue sans doute une des entreprises les plus ambitieuses de l’édition juridique contemporaine.Cette traduction repose sur plusieurs postulats.D’abord la prise en compte des bouleversements qui ont été accomplis dans la compréhension et l’approche du droit romain, que l’on expose plus aujourd’hui comme un droit théorique, mais au contraire totalement casuistique. Ainsi la traduction proposée entend permettre tant aux historiens qu’aux juristes d’aborder ce texte avec un regard nouveau en revenant à la compréhension du droit qu’avaient partagée les jurisconsultes de l’époque classique.Ensuite, elle souhaite présenter une approche rigoureuse, en traduisant systématiquement toutes les expressions idiomatiques du droit romain pour en faciliter la compréhension mais aussi, en suivant au plus près le déroulement de la pensée telle qu’exposée par les jurisconsultes romains, sans la ramener à une expression qui serait celle de notre Code civil ou de notre doctrine juridique moderne.Enfin, les lecteurs de cette traduction faite par un seul auteur, comme l’avait été celle de Hulot en 1803, y trouveront une cohérence maintenue d’un bout à l’autre de l’ouvrage.Les lecteurs, juristes et historiens, pourront ainsi avoir un accès renouvelé à cette source indispensable et qui méritait d’être rendue de nouveau accessible en bénéficiant des avancées de la science et de la lexicologie romaniste des deux derniers siècles.
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Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
2017
Date d’édition
2017-01-01
Editeur
Éditions La Mémoire du Droit
Description
3 vol. 17 X 24 cm, br., exemplaire défectueux (accrocs, couvertures ou tranches salies, pages ou couvertures cornées), brochage solide, int. quasi neuf, XXVIII-988 / [3 ff.]-976 / [3 ff.]-1000 p. [pagination continue : 2964 p.].

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