ANTOINE LOISEL. Un juriste humaniste au service du droit français. Sous la direction de Cédric GLINEUR, Rémi FAIVRE-FAUCOMPRÉ et Sophie SÉDILLOT, Avant-propos de Cédric Glineur, Le présent volume réunit les actes du colloque tenu à l’Université de Picardie-Jules-Verne les 5, 6 et 7 juin 2024 placé sous l’autorité du comité scientifique suivant : Géraldine CAZALS • Morgane DAURY • Georges FAURÉ • Jacques KRYNEN • Hervé LEUWERS • Rémy LIBCHABER, coll. Contextes. Culture du droit, t. IV

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 2025

Editeur : Éd. La Mémoire du Droit

Description : 16 x 24 cm., broché, label « Imprim’vert® », 478 p.

Quel juriste, ancien ou moderne, privatiste ou publiciste, n’a pas été confronté aux célèbres adages d’Antoine Loisel ? Cette figure majeure de l’humanisme juridique, formé par La Ramée et Cujas, a profondément marqué l’histoire du droit et de la pensée juridique par ses célèbres Institutes coutumières. Ce chef-d’œuvre de la littérature juridique réunit neuf cent huit maximes dont la concision et la sonorité charmante, confinant parfois à la poésie, tranche avec la rudesse et l’âpreté des règles qu’elles dissimulent. Certaines résonnent encore dans les facultés de droit, qu’elles soient employées par les enseignants pour faire comprendre aux étudiants quelque coriace raisonnement juridique ou par les chercheurs pour situer un problème de droit dans la longue tradition juridique. Les Institutes coutumières s’inscrivent dans une œuvre bien plus vaste et foisonnante, l’œuvre d’une vie consacrée à l’écriture et faite d’une multitude de plaidoyers, de harangues, de mémoires ou de remontrances. Elle montre un Loisel plus politique, tout dévoué au pouvoir royal, qu’il considère comme le seul à même de reconstituer l’unité d’une Nation déchirée par les querelles religieuses. Le droit occupe une place essentielle au sein de ce processus. Derrière les adages et les maximes transparaît une certaine vision du droit coutumier dont le Beauvaisien, dans la lignée de juristes comme Du Moulin ou Coquille, voudrait montrer qu’il est commun à l’ensemble d’un royaume alors marqué par la diversité et le morcellement juridique.

49 €
(Réf. 4278)
TTC

Mots clés : Édition - Contextes Culture du droit

Quel juriste, ancien ou moderne, privatiste ou publiciste, n’a pas été confronté aux célèbres adages d’Antoine Loisel ? Cette figure majeure de l’humanisme juridique, formé par La Ramée et Cujas, a profondément marqué l’histoire du droit et de la pensée juridique par ses célèbres Institutes coutumières. Ce chef-d’œuvre de la littérature juridique réunit neuf cent huit maximes dont la concision et la sonorité charmante, confinant parfois à la poésie, tranche avec la rudesse et l’âpreté des règles qu’elles dissimulent. Certaines résonnent encore dans les facultés de droit, qu’elles soient employées par les enseignants pour faire comprendre aux étudiants quelque coriace raisonnement juridique ou par les chercheurs pour situer un problème de droit dans la longue tradition juridique. Les Institutes coutumières s’inscrivent dans une œuvre bien plus vaste et foisonnante, l’œuvre d’une vie consacrée à l’écriture et faite d’une multitude de plaidoyers, de harangues, de mémoires ou de remontrances. Elle montre un Loisel plus politique, tout dévoué au pouvoir royal, qu’il considère comme le seul à même de reconstituer l’unité d’une Nation déchirée par les querelles religieuses. Le droit occupe une place essentielle au sein de ce processus. Derrière les adages et les maximes transparaît une certaine vision du droit coutumier dont le Beauvaisien, dans la lignée de juristes comme Du Moulin ou Coquille, voudrait montrer qu’il est commun à l’ensemble d’un royaume alors marqué par la diversité et le morcellement juridique.

4278

Fiche technique

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
2025
Date d’édition
2025-01-01
Editeur
Éd. La Mémoire du Droit
Description
16 x 24 cm., broché, label « Imprim’vert® », 478 p.

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