Il est difficile d’isoler l’une ou l’autre des 55 contributions qui constituent le plus saisissant cliché de la doctrine française de l’immédiat après-guerre. Soulignons peut-être l’un des derniers textes de F. Gény : L’évolution contemporaine de la pensée juridique dans la doctrine française.Voici néanmoins une sélection des contributions les plus marquantes : P. Roubier, L’ordre juridique et la théorie des sources du droit ; R. Savatier, Réalisme et idéalisme en droit civil d’aujourd’hui : structure matérielles et structures juridiques ; H. Solus, Les réformes de procédure civile : Étapes franchies et vues d’avenir ; H. Donnedieu de Vabres, De la piraterie au génocide : les nouvelles modalités de la répression universelle ; J. Berthe de la Gressaye, Droit administratif et droit privé ; J. Carbonnier, Terre et ciel dans le droit français du mariage ; P. Reynaud L’évolution de la notion de légitimation.t. II : H. Desbois, Les droits d’auteur : Aspects essentiels de la jurisprudence française ; P. Esmein, L’obligation et la responsabilité contractuelles ; R. Rodière, Sur la présomption de responsabilité du fait des choses inanimées (Sa force et sa nature) ; J. Hamel, Droit civil et droit commercial en 1950 ; A. Amiaud, L’évolution du droit des sociétés par actions ; J. Hémard, L’économie dirigée et les contrats commerciaux.