« La thèse de M. Anastopoulos (…) constitue un ouvrage fort important. Derrière un titre dont le professeur Amselek, dans la préface donnée à l’ouvrage, fait justement remarquer qu’il est sans doute trop modeste, se développe et s’ordonne une étude minutieuse et complète des finances publiques dans les principaux pays fédéraux : essentiellement la République fédérale d’Allemagne, l’Autriche, l’Australie, le Brésil, le Canada, les États-Unis, l’Inde, le Mexique, la Suisse, l’U.R.S.S. et la Yougoslavie. Il faut préciser que ce beau livre ne se borne pas à juxtaposer les solutions positives actuelles de ces différents pays, mais s’attache à les replacer dans leur évolution historique, de telle sorte que l’ouvrage constitue autant une sorte d’histoire universelle des finances fédérales qu’un travail de droit comparé. (…) Par le sérieux du travail, par l’abondance de la documentation recueillie, par la clarté de l’exposé, enfin par l’importance de la démonstration menée à bien, le livre de M. Anastopoulos se situe au tout premier plan. Son mérite vient d’être consacré par l’attribution du prix que le Centre français de droit comparé décerne chaque année à la meilleure thèse de droit comparé. S’il est vrai que la pensée juridique française a toujours été reconnue et accueillie par les juristes helléniques, M. Anastopoulos montre avec éloquence et talent, après d’autres auteurs célèbres de son pays, que la réciproque est aujourd’hui bien établie, qui constitue le gage d’une véritable et fructueuse collaboration pour la connaissance et la promotion du Droit. » (Y. Gaudemet, RIDC n° 3/1981, p. 869 et s.).