PARROT (Jean-Philippe)
LA REPRÉSENTATION DES INTÉRÊTS DANS LE MOUVEMENT DES IDÉES POLITIQUES, publication de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1974
Editeur : P.U.F.
Description : in-8, br., (couv. légt passée, très rares annotations au crayon), bon état, V-215 p.
« On doit, de ce volume, louer à la fois la mémoire de son auteur et les professeurs de droit public de l’Université de Poitiers, qui ont été ses maîtres et ses amis, pour avoir permis la publication d’une œuvre originale, devant venir à une heure propice et qui risquait de ne pas accéder à la diffusion. Jean-Philippe Parrot, assistant à la Faculté de droit, travaillait depuis plusieurs années sur sa thèse consacrée à la représentation des intérêts lorsqu’en 1969 la mort le frappait en pleine jeunesse. La première partie de sa thèse était à peu près rédigée, et c’est elle qui nous est aujourd’hui rendue accessible par les professeurs Benoît Jeanneau, qui l’a préfacée, Jean-François Lachaume et Bernard Chérigny. Les qualités de juriste de Jean-Philippe Parrot et l’utilité de cette publication pour les juristes sont éclatantes. De 1789 à 1940 les idées relatives à la représentation des intérêts dans le système politique français, que l’auteur regroupe en trois courants (corporatiste, syndicaliste, technocatique) sont analysées en fonction de la structure de l’État, c’est-à-dire essentiellement de la réforme de la démocratie libérale individualiste. Une vaste culture historique permet de prendre une vue synthétique du mouvement qui ne manque pas d’apôtres de Sieyès à Bernard Lavergne (en passant par Saint-Simon, Proudhon, Le Play, Durkheim). Mais le juriste pourra retenir particulièrement l’analyse des conceptions de Royer-Collard, Charles Benoist, Léon Duguit ; et dans chaque partie le bilan de chacun des courants est confronté à ses résultats concrets dans l’évolution des structures politico-juridiques de l’État français, l’ensemble débouchant sur une analyse très pertinente des rayons et des ombres de l’institution d’un Conseil économique dans les quinze dernières années de la Troisième République. Ouvrage de droit constitutionnel, tout autant que de science politique, ce volume apporte beaucoup à la définition du concept de représentation en droit public. » (P. Lavigne, RIDC n° 3/1975, p. 748 et s.).
Mots clés : Sciences politiques
« On doit, de ce volume, louer à la fois la mémoire de son auteur et les professeurs de droit public de l’Université de Poitiers, qui ont été ses maîtres et ses amis, pour avoir permis la publication d’une œuvre originale, devant venir à une heure propice et qui risquait de ne pas accéder à la diffusion. Jean-Philippe Parrot, assistant à la Faculté de droit, travaillait depuis plusieurs années sur sa thèse consacrée à la représentation des intérêts lorsqu’en 1969 la mort le frappait en pleine jeunesse. La première partie de sa thèse était à peu près rédigée, et c’est elle qui nous est aujourd’hui rendue accessible par les professeurs Benoît Jeanneau, qui l’a préfacée, Jean-François Lachaume et Bernard Chérigny. Les qualités de juriste de Jean-Philippe Parrot et l’utilité de cette publication pour les juristes sont éclatantes. De 1789 à 1940 les idées relatives à la représentation des intérêts dans le système politique français, que l’auteur regroupe en trois courants (corporatiste, syndicaliste, technocatique) sont analysées en fonction de la structure de l’État, c’est-à-dire essentiellement de la réforme de la démocratie libérale individualiste. Une vaste culture historique permet de prendre une vue synthétique du mouvement qui ne manque pas d’apôtres de Sieyès à Bernard Lavergne (en passant par Saint-Simon, Proudhon, Le Play, Durkheim). Mais le juriste pourra retenir particulièrement l’analyse des conceptions de Royer-Collard, Charles Benoist, Léon Duguit ; et dans chaque partie le bilan de chacun des courants est confronté à ses résultats concrets dans l’évolution des structures politico-juridiques de l’État français, l’ensemble débouchant sur une analyse très pertinente des rayons et des ombres de l’institution d’un Conseil économique dans les quinze dernières années de la Troisième République. Ouvrage de droit constitutionnel, tout autant que de science politique, ce volume apporte beaucoup à la définition du concept de représentation en droit public. » (P. Lavigne, RIDC n° 3/1975, p. 748 et s.).
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1974
- Date d’édition
- 1974-01-01
- Editeur
- P.U.F.
- Description
- in-8, br., (couv. légt passée, très rares annotations au crayon), bon état, V-215 p.
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