« L’excellente thèse de doctorat analyse cette situation de manière très approfondie. Ses réflexions de la première partie de cette œuvre comprennent la « coopération » entre les juges de ces deux plans constitutionnel et conventionnel. Cette coopération déjà existante doit être continuée et approfondie. La thèse caractérise cette coopération. La deuxième partie de l’œuvre s’occupe de la tendance actuelle d’une “hiérarchisation” des juridictions de ces deux plans. Il est vrai qu’il n’existe pas une supériorité « organique » institutionnelle de la Cour de Strasbourg sur les cours constitutionnelles nationales, mais, comme l’auteur explique avec profondeur, à un certain degré, une supériorité substantielle de facto. L’adaptation croissante des positions des cours constitutionnelles à la jurisprudence de Strasbourg peut conduire, dans le domaine des droits fondamentaux, à l’émergence d’un droit constitutionnel européen. La thèse a traité, de manière excellente, une thématique d’importance primordiale pour le développement des standards communs des droits fondamentaux en Europe. » (Rainer Arnold, RIDC n° 4/2008, p. 1068 et s.).