« À la fin de sa préface en forme de manifeste, le doyen Philippe Malaurie écrit : « M. Christianos nous vient de Grèce ; dans un droit complexe, il a apporté des idées simples... Ce n’est pas si courant ». Probablement du fait de l’origine de leur auteur, les idées simples dont il s’agit se trouvent enchâssées dans un véritable monument dont il n’est pas excessif de dire qu’il se présente comme un mélange des trois ordres grecs. L’ordre dorique est celui qui s’impose d’emblée car il caractérise la démarche très ordonnée de l’auteur (…) Les développements qui alimentent ce plan sont servis par un style qui fait penser à l’ordre ionique. (…). Le pluralisme relevant de la sociologie juridique, le choisir, c’est placer du même coup son travail sous le signe de l’interdisciplinarité. La richesse qui en découle permet d’évoquer le troisième ordre grec, le corinthien (…). On saura gré à l’auteur d’avoir ainsi envisagé l’obligation d’informer d’un point de vue plus vaste que celui retenu par ses prédécesseurs. » (Monique Stengel, RIDC n° 4/1989, p. 1067 et s.).