LUKIC (Radomir)
THÉORIE DE L’ÉTAT ET DU DROIT, traduction française de Marc Gjidara, Coll. “Philosophie du Droit”, n° 13
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1974
Editeur : Dalloz
Description : in-8, br., non rogné, (couv. passée, des rousseurs), 600 p.
La note bibliographique de Michel Troper dans la RIDC (vol. 27, 1975, n° 1, P. 286 et s.) explicite bien tout l’intérêt de cette publication : « Assurément, (…) on doit se réjouir de sa publication en français. D’abord parce que les traductions d’ouvrages juridiques sont rares. Les juristes français connaissent mal les réalistes scandinaves, les positivistes anglais ou l’école américaine de la « sociological jurisprudence ». Ils connaîtront mieux désormais la pensée juridique des pays socialistes. Il faut donc féliciter les directeurs de la collection “Philosophie du droit” pour avoir accueilli ce livre, le Centre français de droit comparé qui lui a apporté son concours et M. Gjidara qui a su traduire ce gros volume dans un français élégant et précis et a eu l’excellente idée de nous donner en prime un index qui n’existait pas dans l’édition originale et qui se révèle très précieux. Mais ce livre est utile non seulement parce qu’il permet de mieux connaître les idées des juristes yougoslaves et qu’il nous invite à la confrontation et à l’échange, mais aussi parce que les ouvrages analogues écrits par des Français sont malheureusement trop rares. Sans doute cela vient-il de l’absence de la théorie générale du droit des programmes de licence en droit. Mais il faut bien avouer que les juristes français n’ont guère insisté pour que cette lacune fût comblée et rappeler que la théorie du droit est dans de nombreux pays étrangers considérée comme une discipline fondamentale et enseignée dès la première année. Et puis, si M. Lukic ne nous présente pas une nouvelle doctrine, il fait — comme il se doit — le point sur la plupart des problèmes de la théorie du droit et établit clairement les liens entre les solutions proposées. C’est dire que c’est surtout dans la combinaison des idées que réside l’originalité de la conception du droit qu’il nous présente. De toute évidence, l’auteur a subi une double influence, celle du marxisme et celle de la littérature juridique occidentale, principalement allemande et française. En schématisant beaucoup on pourrait dire que l’influence du premier courant s’exerce principalement sur les discussions relatives à la nature de l’État et du Droit, tandis que l’analyse des divers problèmes particuliers évoqués, (…) à tel ou tel courant de la doctrine occidentale classique. (…) Aussi, s’il fallait caractériser d’un mot cette conception du droit, c’est celui d’éclectisme — ou peut-être de syncrétisme — qui viendrait spontanément à l’esprit »
Mots clés : Philosophie du Droit
La note bibliographique de Michel Troper dans la RIDC (vol. 27, 1975, n° 1, P. 286 et s.) explicite bien tout l’intérêt de cette publication : « Assurément, (…) on doit se réjouir de sa publication en français. D’abord parce que les traductions d’ouvrages juridiques sont rares. Les juristes français connaissent mal les réalistes scandinaves, les positivistes anglais ou l’école américaine de la « sociological jurisprudence ». Ils connaîtront mieux désormais la pensée juridique des pays socialistes. Il faut donc féliciter les directeurs de la collection “Philosophie du droit” pour avoir accueilli ce livre, le Centre français de droit comparé qui lui a apporté son concours et M. Gjidara qui a su traduire ce gros volume dans un français élégant et précis et a eu l’excellente idée de nous donner en prime un index qui n’existait pas dans l’édition originale et qui se révèle très précieux. Mais ce livre est utile non seulement parce qu’il permet de mieux connaître les idées des juristes yougoslaves et qu’il nous invite à la confrontation et à l’échange, mais aussi parce que les ouvrages analogues écrits par des Français sont malheureusement trop rares. Sans doute cela vient-il de l’absence de la théorie générale du droit des programmes de licence en droit. Mais il faut bien avouer que les juristes français n’ont guère insisté pour que cette lacune fût comblée et rappeler que la théorie du droit est dans de nombreux pays étrangers considérée comme une discipline fondamentale et enseignée dès la première année. Et puis, si M. Lukic ne nous présente pas une nouvelle doctrine, il fait — comme il se doit — le point sur la plupart des problèmes de la théorie du droit et établit clairement les liens entre les solutions proposées. C’est dire que c’est surtout dans la combinaison des idées que réside l’originalité de la conception du droit qu’il nous présente. De toute évidence, l’auteur a subi une double influence, celle du marxisme et celle de la littérature juridique occidentale, principalement allemande et française. En schématisant beaucoup on pourrait dire que l’influence du premier courant s’exerce principalement sur les discussions relatives à la nature de l’État et du Droit, tandis que l’analyse des divers problèmes particuliers évoqués, (…) à tel ou tel courant de la doctrine occidentale classique. (…) Aussi, s’il fallait caractériser d’un mot cette conception du droit, c’est celui d’éclectisme — ou peut-être de syncrétisme — qui viendrait spontanément à l’esprit »
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1974
- Date d’édition
- 1974-01-01
- Editeur
- Dalloz
- Description
- in-8, br., non rogné, (couv. passée, des rousseurs), 600 p.
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